Petite pause très brève, histoire de se vider un peu la tête et de réfléchir à quelques articles à venir. A très bientôt, ce ne sera pas long.
Une pause comme L'Antimatière d'Isabelle Doyen pour Les Nez : indispensable rien !
Et j'en profite en effet pour faire un petit clin d'oeil et remercier Isabelle Doyen que j'ai rencontrée en fin d'année dernière pour parler de Turtle Vétiver. Actualité chargée et chemin faisant, Turtle Vétiver version 1 est entièrement vendu et je n'ai pas jugé judicieux d'en parler alors.
Cet échange fut aussi l'occasion de livrer nos impressions respectives sur l'Antimatière. A moi de lui dire comment je percevais cette idée, et à Isabelle de décrire ce qu'elle avait voulu traduire. Sans le savoir, nous nous sommes rejoints sur les matières premières qui nous avaient parlées pour donner forme à cette idée forte.
L'Antimatière ne joue ainsi qu'avec des notes de fond, sur une idée de l'ambre gris, avec un trait d'iris que je devine et un soupçon de santal, qui n'apparaît en général que très tardivement dans les parfums. Bien sûr, beaucoup d'evernyl et de mousse de chêne, notes assez proches mais dont l'une appuie l'autre, et surtout, un assemblage de muscs blancs très différents, dont certains sont doux, d'autres plus floraux, et d'autres plus "mouillés", aux effets de lavande veloutée, de peau moite. Il est reconnu que certaines personnes sont anosmiques à une forte dose de certains de ces muscs, ce qui vient appuyer l'idée de vide, de rien. Parfait, les bases y sont, il n'y a plus qu'à se lancer.
L'effet est surprenant : aux dires d'Isabelle, aucune note de tête ou de coeur. On ne le sent donc pas tout de suite ? Il ne peut que se glisser, se lisser et se polir sur la peau, subtilement et discrètement, laissant une empreinte que l'on ne devine que lorsque l'on ne le porte plus.
Et c'est bien là le tour de maître, parfumeur s'entend. Est il là ? Est-il loin ? Si on le porte, on ne le sens pas, si on ne le porte pas, on le sent de suite: "je tenais là mon idée, mon envie" me dit Isabelle !
L'Antimatière résume à lui seul une idée forte qui habite souvent nos esprits : idée que beaucoup éprouvent à propos de leur parfum. "C'est moi, je me sens bien avec, mais je ne le sens pas". Poussée à son paroxysme... l'Antimatière comme indispensable rien ! Comme celui que l'on choisira en somme ?
Une pause comme L'Antimatière d'Isabelle Doyen pour Les Nez : indispensable rien !
Et j'en profite en effet pour faire un petit clin d'oeil et remercier Isabelle Doyen que j'ai rencontrée en fin d'année dernière pour parler de Turtle Vétiver. Actualité chargée et chemin faisant, Turtle Vétiver version 1 est entièrement vendu et je n'ai pas jugé judicieux d'en parler alors.
Cet échange fut aussi l'occasion de livrer nos impressions respectives sur l'Antimatière. A moi de lui dire comment je percevais cette idée, et à Isabelle de décrire ce qu'elle avait voulu traduire. Sans le savoir, nous nous sommes rejoints sur les matières premières qui nous avaient parlées pour donner forme à cette idée forte.
L'Antimatière ne joue ainsi qu'avec des notes de fond, sur une idée de l'ambre gris, avec un trait d'iris que je devine et un soupçon de santal, qui n'apparaît en général que très tardivement dans les parfums. Bien sûr, beaucoup d'evernyl et de mousse de chêne, notes assez proches mais dont l'une appuie l'autre, et surtout, un assemblage de muscs blancs très différents, dont certains sont doux, d'autres plus floraux, et d'autres plus "mouillés", aux effets de lavande veloutée, de peau moite. Il est reconnu que certaines personnes sont anosmiques à une forte dose de certains de ces muscs, ce qui vient appuyer l'idée de vide, de rien. Parfait, les bases y sont, il n'y a plus qu'à se lancer.
L'effet est surprenant : aux dires d'Isabelle, aucune note de tête ou de coeur. On ne le sent donc pas tout de suite ? Il ne peut que se glisser, se lisser et se polir sur la peau, subtilement et discrètement, laissant une empreinte que l'on ne devine que lorsque l'on ne le porte plus.
Et c'est bien là le tour de maître, parfumeur s'entend. Est il là ? Est-il loin ? Si on le porte, on ne le sens pas, si on ne le porte pas, on le sent de suite: "je tenais là mon idée, mon envie" me dit Isabelle !
L'Antimatière résume à lui seul une idée forte qui habite souvent nos esprits : idée que beaucoup éprouvent à propos de leur parfum. "C'est moi, je me sens bien avec, mais je ne le sens pas". Poussée à son paroxysme... l'Antimatière comme indispensable rien ! Comme celui que l'on choisira en somme ?
Aaaaah, c'est donc ça! Quand on le porte, on ne le sent pas, quand on ne le porte pas on le sent! C'était vraiment la journée la plus bizarre de ma vie, quand j'ai porté ce parfum, je l'ai déjà raconté, mais allez! J'avais des réactions enthousiastes de toutes mes copines à qui je disais bonjour alors que moi-même je ne sentais RIEN. Je l'ai mis pour ne pas déranger un collègue qui ne supporte aucun parfum et qui la veille avait bien toléré Essence de NR, ce qui m'a fait penser que peut-être il était anosmique aux musc, mais non, il a fait un bond d'un mètre en arrière quand je lui ai tendu mon poignet pour lui demander si ça allait! D'après lui, ça sent la poussière. C'était vraiment super bizarre, l'impression de ne porter rien et de voir les gens réagir, un peu l'inverse de l'histoire "les habits neufs de l'empereur"!
RépondreSupprimerJe dirais aussi un peu de mousse de chêne... En tous cas, je l'ai fait porter sur peau à mon groupe du London College of Fashion: tous ne le percevaient pas (moi je le sens tout de suite, question d'anosmie sélective au musc), mais tous percevaient l'effet qu'il avait sur les autres parfums. "Comme du sel", dit Isabelle Doyen, il me semble.
RépondreSupprimerBien sur, j'avais oublié la mousse de chêne et je rectifie l'article en ce sens d'ailleurs (suis fatigué en ce moment) et cet effet de peau légèrement mouillé.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerNous sommes étudiants en sociologie appliquée. Dans le cadre d'une recherche concernant le comportement d’achat des professionnels sur Internet, nous sollicitons votre aide.
En effet, les professionnels français n'utilisent qu'à 28% les services d'achat/vente de matériel professionnel sur Internet. Comparé à nos homologues européens qui les utilisent à plus de 50%, nous nous demandons pourquoi nous sommes aussi loin derrière eux ?
Il s'avère que le secteur de la parfumerie est particulièrement touché par ce phénomène. En tant que professionnels, quelles sont vos motivations ou réticences à choisir un tel service pour vos achats/ventes de matériel à usage professionnel ?
Afin de répondre à ces interrogations, nous vous proposons de remplir un questionnaire qui ne vous prendra que quelques minutes, dont les résultats pourront vous être communiqués si vous le désirez.
http://spreadsheets.google.com/viewform?formkey=dFpWV2E3WkQ1OHNxU1cxWDBRVEVFZmc6MA
Nous vous remercions de votre précieuse collaboration.
Jérôme et bertand