La découverte de nouveaux parfums s'accompagne parfois d'un rituel un peu snob ! "Mouai, bof, pas terrible, celui-ci, pas mal, mais aurait pu être mieux, pour celui-la, vous avez voulu plaire au plus grand nombre, hein c'est bien ça, pour cet autre, on y est bien, oui oui j'aime beaucoup". Et la vendeuse vous regarde d'un air "mais qu'est ce qu'il me fait celui là, pour qui il se prend? " Puis il y a celui qui soudain vous arrête et provoque en vous une émotion que vous avez du mal à dissimuler. Ainsi, après avoir profité de quelques soldes intéressants chez l'Artisan Parfumeur, vous repartez avec Mon Numéro 10 sur le poignet et avec un échantillon que vous testez le lendemain.
Le propos, c'est New York et plus particulièrement le grand magasin de luxe Barneys. Entrer chez Barneys, c'est entrer dans un luxe feutré, où les objets, les matières, les couleurs, les tissus et les effluves parfumées s'offrent à vous dans une douceur nonchalante et un luxe chatoyant. Tout d'un coup, le temps s'arrête, vous flânez, regardez, sentez et les minutes défilent.
Je n'ai pas envie de m'attarder sur les matières de ce parfum, car il me semble plus approprié de parler de ce qu'il évoque et de là où il m'emmène. Bertrand Duchaufour a parfaitement réussi à traduire cet univers. Bien sûr, on y devine qu'il a joué avec les notes qu'il affectionne comme le davana, le cuir, la myrrhe, les notes de pruneaux des alcools nobles dans lesquels on retrouve aussi des épices chaudes et des notes de vanille, mais il a fait de ce parfum un vrai mode de transmission d'ondes sinesthésiques : Mon Numéro 10 sent le bois ciré, le cuir patiné, la moquette épaisse, les tissus nobles, traduisant ainsi ce qui caractérise un aspect de New York, à savoir un style très confortable, assez "mat", feutré et très qualitatif que l'on retrouve dans la couleur de la pierre de certains immeubles, le bois de certains halls d'entrée, dans les moquettes épaisses de certaines boutiques, dans les couleurs choisies par des artistes peintres de New York, dans le son d'une contrebasse qui entame un swing ou celui d'une trompette de jazzman.
Comme si le temps était habité d'un charme rétro, Mon Numéro 10 vous emporte un soir à New York, dans un magnifique Penthouse avec vue sur la ville, il vous prend l'envie de jouer quelques notes de jazz au saxo en prenant un bon bourbon. You're in a good mood !
Jamais "too much", jamais lourd ou envahissant, Mon Numéro 10 reste fidèle à l'esprit de la marque. C'est un parfum qui vous habite, qui vous porte, et sans vous en rendre compte, vous vous laisser bercer, charmer, séduire par cette alchimie confortable. Et puis, un jour, vous vous apercevez qu'il pourrait bien vous rendre fidèle, un peu comme si vous entriez la première fois au Cotton Club, avec une seule envie en en sortant... celle d'y revenir !
Le propos, c'est New York et plus particulièrement le grand magasin de luxe Barneys. Entrer chez Barneys, c'est entrer dans un luxe feutré, où les objets, les matières, les couleurs, les tissus et les effluves parfumées s'offrent à vous dans une douceur nonchalante et un luxe chatoyant. Tout d'un coup, le temps s'arrête, vous flânez, regardez, sentez et les minutes défilent.
Je n'ai pas envie de m'attarder sur les matières de ce parfum, car il me semble plus approprié de parler de ce qu'il évoque et de là où il m'emmène. Bertrand Duchaufour a parfaitement réussi à traduire cet univers. Bien sûr, on y devine qu'il a joué avec les notes qu'il affectionne comme le davana, le cuir, la myrrhe, les notes de pruneaux des alcools nobles dans lesquels on retrouve aussi des épices chaudes et des notes de vanille, mais il a fait de ce parfum un vrai mode de transmission d'ondes sinesthésiques : Mon Numéro 10 sent le bois ciré, le cuir patiné, la moquette épaisse, les tissus nobles, traduisant ainsi ce qui caractérise un aspect de New York, à savoir un style très confortable, assez "mat", feutré et très qualitatif que l'on retrouve dans la couleur de la pierre de certains immeubles, le bois de certains halls d'entrée, dans les moquettes épaisses de certaines boutiques, dans les couleurs choisies par des artistes peintres de New York, dans le son d'une contrebasse qui entame un swing ou celui d'une trompette de jazzman.
Comme si le temps était habité d'un charme rétro, Mon Numéro 10 vous emporte un soir à New York, dans un magnifique Penthouse avec vue sur la ville, il vous prend l'envie de jouer quelques notes de jazz au saxo en prenant un bon bourbon. You're in a good mood !
Jamais "too much", jamais lourd ou envahissant, Mon Numéro 10 reste fidèle à l'esprit de la marque. C'est un parfum qui vous habite, qui vous porte, et sans vous en rendre compte, vous vous laisser bercer, charmer, séduire par cette alchimie confortable. Et puis, un jour, vous vous apercevez qu'il pourrait bien vous rendre fidèle, un peu comme si vous entriez la première fois au Cotton Club, avec une seule envie en en sortant... celle d'y revenir !
Illustration : Denis Frémond, L'Artisan Parfumeur.