Après un petit tour d'horizon habituel chez Sephora, je découvrais successivement les parfums suivants : Aqua di Gioia Essenza (le même en "+"), La Tempérance 14 (assez bien équilibré mais un peu Lacoste Love of Pink quand même), Le Fou 21 (dont le fond a du s'entrechoquer avec Kokorico tant ils se ressemblent), Balenciaga l'Essence (pas trop mal mais il ne se passe rien au final), Valentina (la truffe d'Alba, on la sent bien mais ça lui donne une tête de masculin, et pour le reste, on a juste envie de dire "mais quand vont ils s'arrêter ?"), Bottega Venetta (vraiment original, beau travail mais pas facile à porter pour le coup et trop "codé" prunol à mon goût). Voilà pour l'essentiel.
Puis vient le moment où un flacon qui ne paye pas de mine et un nom que vous n'avez pas trop l'habitude de voir en France attire votre attention. Vous approchez fébrilement craignant le énième floral fuité bien tendance. Et là, surprise, il se passe quelque chose : vous vous arrêtez et vous avez juste envie de dire "ah enfin, une vibration, une émotion, une vérité" qui vous calme, vous apaise et vous rappelle que si vous aimez le parfum, c'est pour cette raison bien précise.
Bien qu'il se glisse dans le courant des cosmeticos-floraux-aldéhydés très présent cette année avec Love Eau Intense, Balenciaga L'Essence, Dahlia Noir et Jasmin Rouge, Diane se distingue parce qu'il ne cultive aucun compromis et n'a pas peur d'être lui même. Sa structure florale, aldéhydée, poudrée nous renvoie au grands parfums comme Calandre, Rive Gauche ou Le Dix, avec ce petit effet métallique si chic. Tous les codes de ces grands classiques y sont : rose, violette (methylionone), aldéhydes, notes poudrées de talc, vétiver et un fond que l'on dit "indolé" (qui remplace les notes animales) bien maitrisé, sans excès. Il renvoie indéniablement à l'univers du maquillage, du rouge à lèvres et des poudres de riz, mais il ne fait pourtant pas vieillot à mon sens. Les aldéhydes font écho à l'odeur des ateliers de couture (fer chaud, vapeur, laines épaisses et voiles d'organza). Le sillage est intense, les courbes sont bien épaisses, la texture est lisse et soyeuse, et "l'effet cosmétique", plus contemporain, ne souffre aucune critique. Tout est à sa place, et quel style !
Diane est un parfum que l'on portera surement mieux pour aller parier sur les champs de courses en voilette que pour aller faire ses courses, mais il nous rappelle à nous, amoureux du parfum, que le goût, le "bon ton" ne s'apprend pas, il se cultive, et que sur ce coup, sans savoir si Diane von Furstenberg s'est investie personnellement dans le projet, on à juste envie de dire "bravo, il en faudrait plus des comme ça" !
Diane nous emporte là ou John Galliano n'est pas vraiment parvenu avec son parfum, là où Balenciaga l'Essence et Dalhia Noir ont cédé au compromis. Le chic, c'est chic, Diane nous le confirme !
Petit conseil + : préférez tout de même l'eau de parfum, plus intense et équilibrée.
Illustrations : Rodney Smith, Diane von Furstenberg.
Puis vient le moment où un flacon qui ne paye pas de mine et un nom que vous n'avez pas trop l'habitude de voir en France attire votre attention. Vous approchez fébrilement craignant le énième floral fuité bien tendance. Et là, surprise, il se passe quelque chose : vous vous arrêtez et vous avez juste envie de dire "ah enfin, une vibration, une émotion, une vérité" qui vous calme, vous apaise et vous rappelle que si vous aimez le parfum, c'est pour cette raison bien précise.
Bien qu'il se glisse dans le courant des cosmeticos-floraux-aldéhydés très présent cette année avec Love Eau Intense, Balenciaga L'Essence, Dahlia Noir et Jasmin Rouge, Diane se distingue parce qu'il ne cultive aucun compromis et n'a pas peur d'être lui même. Sa structure florale, aldéhydée, poudrée nous renvoie au grands parfums comme Calandre, Rive Gauche ou Le Dix, avec ce petit effet métallique si chic. Tous les codes de ces grands classiques y sont : rose, violette (methylionone), aldéhydes, notes poudrées de talc, vétiver et un fond que l'on dit "indolé" (qui remplace les notes animales) bien maitrisé, sans excès. Il renvoie indéniablement à l'univers du maquillage, du rouge à lèvres et des poudres de riz, mais il ne fait pourtant pas vieillot à mon sens. Les aldéhydes font écho à l'odeur des ateliers de couture (fer chaud, vapeur, laines épaisses et voiles d'organza). Le sillage est intense, les courbes sont bien épaisses, la texture est lisse et soyeuse, et "l'effet cosmétique", plus contemporain, ne souffre aucune critique. Tout est à sa place, et quel style !
Diane est un parfum que l'on portera surement mieux pour aller parier sur les champs de courses en voilette que pour aller faire ses courses, mais il nous rappelle à nous, amoureux du parfum, que le goût, le "bon ton" ne s'apprend pas, il se cultive, et que sur ce coup, sans savoir si Diane von Furstenberg s'est investie personnellement dans le projet, on à juste envie de dire "bravo, il en faudrait plus des comme ça" !
Diane nous emporte là ou John Galliano n'est pas vraiment parvenu avec son parfum, là où Balenciaga l'Essence et Dalhia Noir ont cédé au compromis. Le chic, c'est chic, Diane nous le confirme !
Petit conseil + : préférez tout de même l'eau de parfum, plus intense et équilibrée.
Illustrations : Rodney Smith, Diane von Furstenberg.
"Diane nous emporte là ou John Galliano n'est pas vraiment parvenu" ou la vieille juive contre l'homo antisémite!
RépondreSupprimerThis is a good, solid review of the perfume...
RépondreSupprimerI'll try to follow you...
Abraço-te
Anonyme, pour ma part, je sais qui a gagne !
RépondreSupprimerAbraco-te, thank you, you're welcome here!
Bien que je ne sois pas du tout entré dans ce parfum par la facette chyprée, avec le recul, elle existe bel et bien. Diane empreinte à Soir de Lune quelques traits, mais sans en avoir la brutalité, car sa propre personnalité beaucoup plus douce, suave et cosmétique prend le dessus. Avez vous pu découvrir ce parfum, véritable coup de coeur, comme Chloé Eau Intense, CK One Shock for Him et Still Life en cette rentrée ?
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