Il me vient en tête en travaillant sur un parfum d'ambiance suggéré par Les Biches en Folie à Montreuil, d'un message, qui pourrait figurer sur les emballages de nos parfums favoris sans nuire à leur image, bien au contraire.
Message : "Un parfum de qualité, de par sa forte potentialité à contenir des matières premières d'origine naturelle est un produit qui peut présenter des risques d'allergies pour les personnes sensibles. Si vous avez connaissance d'une sensibilité particulière aux composants ci-dessous, nous vous invitons à éviter de le vaporiser directement sur la peau".
Liste de composants pour exemple : Linalol, Géraniol, Coumarine, Eugénol, Citronellol, Limonene etc.
N'oubliez pas que les cas révélés d'allergie suite à une réaction avec un parfum sont de 2 personnes sur 1000 après vaporisation sur peau (oui oui ! Toute cette législation, ce temps, ce gaspillage d'argent, d'énergie créative et de bridage, uniquement pour éviter cela !).
LE PARFUM NE TUE PAS ...
... et peut même éviter le suicide et la dépression de par son action relaxante, son influence sur notre bonne humeur, l'attirance qu'il provoque et le plaisir qu'il procure.
Ce message fait il peur ? Cela vous parait il représenter un frein à la consommation, qui de toute façon s'effondre sous la saturation ? N'est ce pas le bon moment ?
Un coté informatif et décontracté, l'accent est porté sur le naturel, la composition, et n'exclut pas les autres composants, une transparence et une liste qui peut s'allonger en fonctions des études menées.
AVERTIR OU INTERDIRE ET SE BRIDER ?
Une main tendue à l'industrie du parfum, aux parfumeurs, aux passionnés, aux clients, pour se poser la question ! Je ne suis hélas pas décisionnaire, mais je voulais juste émettre cette suggestion ! Une main tendue à l'industrie, qui peut peut être faire réagir.
Qu'en pensez vous, car votre avis (experts, professionnels, lecteurs, clients), pourrait peut être faire changer la donne ?
Et pour compléter la lecture, lire cet article du Monde. Il y a quand même de quoi se remuer les fesses ..!.. Alors en avant, marques, parfumeurs, fabricants, distributeurs, passionnés, on se bouge le c... , vous avez plus de moyens et beaucoup plus à perdre que moi !
Et pour compléter la lecture, lire cet article du Monde. Il y a quand même de quoi se remuer les fesses ..!.. Alors en avant, marques, parfumeurs, fabricants, distributeurs, passionnés, on se bouge le c... , vous avez plus de moyens et beaucoup plus à perdre que moi !
Responsabilisation à fond, évidement!
RépondreSupprimerJe suis fan de parfums naturels alors l'interdiction des matières naturelles parce qu'elles pourraient être allergènes pour quelques rares hypersensibles, franchement, avec d'un autre côté toutes les cochonneries qu'on nous refile à gogo dans l'alimentation ou les médicaments... Ca me fait bouillir!
Et ce d'autant plus que les fabricants spécialistes des matières naturelles ont trouvé comme échappatoire de vendre leurs huiles essentielles pures, à respirer,à mettre dans l'air voire même dans l'alimentation sans aucune restriction !
RépondreSupprimerPour notre plus grand bien car on les trouve facilement maintenant.
Qui se soucie si quelqu'un ingère du basilic, de la lavande, de la rose à l'arôme truffe, fait une allergie et a la gorge qui enfle ??? J'chais pas ? Personne on dirait, il y a juste un codage sur les flacons, et à c'est à chacun de voir ce qui lui convient.
Alors ce serait pas mal si on pouvait un peu foutre la paix aux parfumeurs et continuer à ce que cette industrie française respire un peu dans le contexte actuel.
Bordel, quoi, y en a marre de la négativité ambiante !!!
Bonjour Thierry,
RépondreSupprimerJe me suis aussi posé cette question : pourquoi ne pas mettre un warning sur le flacon?
En revanche je ne savais pas qu'il s'agissait uniquement de matières naturelles. N'y a-t-il pas aussi dans la fameuse black list de IFRA des matières synthétiques?
Le problème est aussi, si j'ai bien compris, pour les parfumés "passifs", c'est-à-dire ceux dont les narines sont en contact avec le parfum et non pas ceux dont c'est la peau qui est en contact.
Hélène
Le problème s'il concerne aussi les "passifs", c'est que c'est encore plus hypocrite pour les raisons que j'évoque dans le commentaire d'avant. Oui, le synthétique est aussi concerné par l'IFRA, car ce sont les molécules qui sont analysées, mais ce sont surtout les matières premières naturelles, par essence plus fortement chargées de ces molécules (car plus riches), qui sont touchées et restreintes car leur principale molécule est interdite (clou de girofle par exemple, bergamote, lavande, fève tonka, bouleau, cade etc).
RépondreSupprimerC'est donc bien la potentialité qu'a un parfum de qualité de contenir des molécules sensibilisantes qui serait affichée ! Qu'il en contienne beaucoup ou pas, peu importe, c'est juste que la création pourrait un peu plus se lâcher et moins perdre de temps à vérifier une conformité contraignante, mobilisatrice de moyens, chronophage et couteuse !
RépondreSupprimerDe tout cœur pour votre initiative, bien sûr. Qui ne le serait pas, chez les consommateurs. Le problème c'est que ces lois drastiques n'ont pas pour but de protéger qui que ce soit des allergies. Ça disons, c'est pour la façade et c'est le dernier de leur soucis. L'intérêt est hélas économique et financier. Guerres de groupes entre acteurs du haut du panier. Rien de bien nouveau en somme.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, et il semblerait également que ceux qui ont des intérêts dans cette affaire soient puissants, pas vraiment gentils, et aient des intérêts quasi idéologiques bien au delà du parfum !Le problème quand même, c'est qu'on a un peu l'impression, nous les "petits", que le "milieu" du parfum ne se mobilise pas vraiment. Impression ou réalité ?
RépondreSupprimer) mon avis c'est que ça a longtemps arrange certains acteurs de l'industrie, les matières synthétiques devant couter bcp moins cher que els naturelles. Et voilà maintenant que ça va trop loin il ets trop tard pr se faire entendre.
RépondreSupprimerSi ce n'est pas une histoire de gros sous derrière, pourquoi le parfum serait à ce point touché par les interdictions alors que plein de secteurs sont moins touchés.....????
Prenons exemple sur la LICRA ! Créons une association qui regrouperas des milliers de parfumista. Convoquons les politiciens de premier plan, ensuite :
RépondreSupprimerVous souhaitez nos huit cents milles voix ?
Interdisez le grand bidule qui nous pourrie la vie, sinon pas de votes pour faire pencher la balance en votre faveur !
C'est comme cela qu'agissent les différents groupes de pressions (communautaire, financier, producteur de salami bio, etc :-)) en visant un unique but par intérêt égoïste strict.
Bonjour,
RépondreSupprimeril vient de n'arriver quelque chose de surprenant et j'aimerais avoir votre avis là-dessus.
Je ne suis pas à compter au nombre des personnes particulièrement ''sensibles'' (dermatologiquement parlant, du moins!), et j'ai chez moi une collection de flacons suffisamment éloquente pour me persuader que la problème ne vient pas de moi - a priori.
Vivant au Canada, j'ai eu soudain envie de renouer avec ''1000'' de Jean Patou. Je l'ai commandé sur un site de vente en ligne ayant pignon sur Net, contente de moi car le prix du flacon était très raisonnable: il s'agissait d'un tester.
Éruption cutanée dès la première vaporisation, cloques rouges et douloureuses... Je le dis tout net : je n'avais jamais connu cela.
Ma question est la suivante (et elle est pour le moment sans réponse puisque la maison Patou garde le silence): est-il permis de vendre des testers (sachant qu'il est indiqué sur le flacon ''vente interdite''? et par ailleurs la formule des testers diffère-t-elle de celle des eaux de toilette ou parfums correspondants ?
Fidèle lectrice, j'attache une grande importance à votre réaction.
Merci par avance.