Il faut bien l'avouer, même si je garde un certain enthousiasme sur les nouveautés du moment et que j'arrive à me laisser surprendre là où je ne m'y attendais par forcément, rares sont les parfums qui me fascinent. Hortus Sanitatis est un de ceux là.
Puissant, troublant, énigmatique, déroutant au premier abords, quand on le porte, il s'accroche littéralement à la peau pour se fondre à elle et développer l'une de ses facettes. Mais laquelle ressortira sur vous ? Une seule, toutes, tout un mystère à explorer ?
Sur moi, Hortus Sanitatis développe en premier lieu des notes d'œillet, de violette et d'iris, avec des nuances de fruits jaunes comme la pêche et l'abricot, et une pointe de rhubarbe fusante. Cette envolée est très vite happées par le cuir, fumé et tanné, assez mat, qui vient chevaucher ces fleurs et ces fruits pour les envelopper. Le cypriol et l'ambrinol jouent de concert pour évoquer à la fois le bois mouillé d'un papyrus et l'ambre gris, et se collent à la peau pour enrober le tout.
Hortus Sanitatis est pour moi divinement fascinant, vraiment attachant et diablement sulfureux. Il fait partie de ces parfums qui décident eux même de qui les porte. Il vous aime ou vous déteste, et vous c'est pareil : soit vous vous laisser charmer, soit vous rejetez complétement. Devinez de quel coté je suis ? Si en plus vous le combinez avec l'huile de parfum Nocturnal Whisper, il se pose, se calme et dévoilera ses facettes de manière plus douce : une autre façon de se parfumer, presqu'un rituel, mais de haute voltige !
Illustrations : The Alchemist Garden par Gucci et série italienne Suburra sur Netflix.
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