mardi 9 février 2021

Complètement f'oud - épisode 2 - Oud Ispahan - Dior 2012.



Presque dix ans déjà que Oud Ispahan est sur le marché. Sceptique au début a cause de l'avalanche de ouds lancés dans ces années là, je suis passé complètement à cote de lui, jusqu'à récemment, où j'ai commencé à m'intéresser à ce dernier, devenu un des chef de file des créations Maison Christian Dior après Bois d'Argent. Et pour cause ; il n'est vraiment pas mal ce parfum ! 

Pourvoyeur d'une destination de rêve dont nous sommes malheureusement privés, Ispahan, c'est l'Orient par excellence et quoi de mieux que l'accord magique de la rose et du bois de oud pour évoquer cette atmosphère ? Un oud d'Indonésie, plus doux et très légèrement fruité, mariè à la rose turque. Ce qui me frappe au porté, c'est la densité du traitement, la justesse des notes et l'évolution sur peau, très cohérente et plutôt douce, ce que ne laissait pas penser la toute première impression. Le lien entre les matières est presque évident, à tel point qu'il est difficile de les distinguer une par une, mais elles sont bien là : patchouli légèrement terreux qui attrape littéralement les facettes chaudes du oud et la facette fruitée de la rose, santal et cèdre qui s'attachent aux facettes douces de ces deux matières pilier du parfum, safran, indispensable dans un parfum "oud" et surtout, ce qui me plait vraiment, c'est le miel. Oud Ispahan développe une trame miellée très chaude, légèrement sucrée par la vanille, le ciste labdanum et sans doute un peu de tubéreuse. Cette trame miel fait écho à un autre parfum de la marque et non des moindres, car elle me fait penser à celle que l'on trouve dans Poison. Voilà pourquoi je trouvais Oud Ispahan très "Dior", chaud et sensuel !  

Ce parfum, c'est l'ambiance d'un riad, aux velours rouges soyeux, à l'or omniprésent et dans lequel on siroterait un thé noir et des pâtisseries miellées. Un belle re-découverte que ce parfum qui sur moi, est vraiment joli. 

Illustration : un riad et Maison Christian Dior Parfums. 

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