Il en ressort un parfum on ne peut plus abstrait, très lumineux et scintillant, qui évoque les étincelles, la lumière bleue, les néons, le métal, le trait de ciseau et le piquant des aiguilles. Aldéhydes à profusion en envolée, accompagnés d'épices froides comme le poivre rose bien présent et dont les propriétés olfactives suivent littéralement les aldéhydes pour leur donner un peu d'épaisseur. Ensuite se suivent toute une armée de notes froides comme l'encens, l'ambre blanc, la mandarine et les mousses, toutes plus métalliques et pointues les unes que les autres. On pense évidement à certains Lutens comme Eau Froide ou Serge Noire. La signature reste néanmoins fleurie, dans un esprit de fleurs abstraites et futuristes. Le parfum se réchauffe comme un tissus repassé, un cachemire qui ondule : ca sent le pressing et le fer chaud, un peu, ca sent le tissus, oui, ca sent Dior, assurément !
Illustrations : Dior
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RépondreSupprimerBonne Année cher Thierry et Joyeux 15 ans à l'Olfactorum. Et bien voilà un Dior bien alléchant ! Des aldéhydes, des fleurs, un hommage au New look : voilà qui me fait vraiment rêver... et envie !
RépondreSupprimer19 janvier 2024 à 05:16
15 ans mais toujours là et toujours aussi intéressant. Merci.
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