La première impression est en effet très clean, les aldéhydes se manifestent bien dans un esprit laverie, ce qui n'est pas vraiment désagréable, et c'est une odeur que l'on croise assez souvent dans des villes comme Paris et New York. Cet effet très propre est secondé par un accord de giroflée et de fleur d'oranger qui donne un peu de profondeur et de douceur, qui me fait un peu penser à Violette Volynka, un effet métallique proche de la peau de pêche, des notes poudrées et salées d'iris qui donnent l'eau à la bouche (il fait saliver) et créent la transparence. Comme pour New Look, de Dior, l'encens joue parfaitement le contrepoint des aldéhydes et glisse tout le long du parfum. Le fond se dévoile dans les baumes froids, les muscs blancs et des notes proches de l'ambre gris pour prolonger cet effet propre et minimaliste. On est où ? Dans un jardin de glycines, lilas, chèvrefeuilles situé près d'une laverie, et on y fait du skate !
Si les licornes avaient un parfum, il me semble que ce serait celui-ci : n'aurait-il pas la couleur et l'odeur de ces reflets irisés ?
Illustration : David Lachapelle, Frédéric Malle et Acne Studios.
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