En ce jour ou le muguet est à l'honneur, c'est une belle occasion pour évoquer ceux qui restent et survivent timidement au milieu de tout. J'ai beau faire le tour de ce qui existe, depuis le regretté Lilia Bella de Guerlain tout de muscs blanc vêtu, il n'en reste que deux : Diorissimo et Lily of the valley de Penhaligon's.
Le premier, incomparablement intemporel a toujours su préserver sa fraîcheur depuis maintenant 54ans. Un incontournable étonnamment hors du temps même aujourd'hui.
Celui de Penhaligon's joue sur un registre plus frais au départ, avec une sensation qui fait presque "crème de jour". Puis, il évolue vers quelque chose de piquant, d'espiègle, qui perdure et s'approche presque du lys. Le brin plus que la fleur ?
Evoquons également comme je le mentionnais dans le précédent article la bougie 1er Mai de Dominique Ropion pour Frédéric Malle, surprenante de naturel.
Caron propose également un muguet, Le muguet du bonheur, que je connais mal car senti il y a fort longtemps. Il me semblait un peu plus daté, légèrement sucré, très vert et légèrement aldéhydé.
Il existe également des évocations plus abstraites comme Vivara Sole 149 et Dalai Lama de Christian Louis, qui seraient plus proches de l'idée du muguet- herbe coupée - jardin que de la fleur seule.
Ces allégories de muguet m'évoquent quelque chose de virginal, qui rend ces soliflores si féminins, si délicats. Y aurait-il dans les molécules qui composent cette fleur et la peau des femmes quelques points communs qui leur permettraient d'entrer en osmose totale, comme si le muguet faisait la femme et comme si la femme était muguet ?
C'est le premier mai, chacun recevra son petit brin et suivra peut être le sillage d'un de ces parfums ? Plein de bonheur à tous et dites moi quelle histoire le muguet vous raconte ?
Le premier, incomparablement intemporel a toujours su préserver sa fraîcheur depuis maintenant 54ans. Un incontournable étonnamment hors du temps même aujourd'hui.
Celui de Penhaligon's joue sur un registre plus frais au départ, avec une sensation qui fait presque "crème de jour". Puis, il évolue vers quelque chose de piquant, d'espiègle, qui perdure et s'approche presque du lys. Le brin plus que la fleur ?
Evoquons également comme je le mentionnais dans le précédent article la bougie 1er Mai de Dominique Ropion pour Frédéric Malle, surprenante de naturel.
Caron propose également un muguet, Le muguet du bonheur, que je connais mal car senti il y a fort longtemps. Il me semblait un peu plus daté, légèrement sucré, très vert et légèrement aldéhydé.
Il existe également des évocations plus abstraites comme Vivara Sole 149 et Dalai Lama de Christian Louis, qui seraient plus proches de l'idée du muguet- herbe coupée - jardin que de la fleur seule.
Ces allégories de muguet m'évoquent quelque chose de virginal, qui rend ces soliflores si féminins, si délicats. Y aurait-il dans les molécules qui composent cette fleur et la peau des femmes quelques points communs qui leur permettraient d'entrer en osmose totale, comme si le muguet faisait la femme et comme si la femme était muguet ?
C'est le premier mai, chacun recevra son petit brin et suivra peut être le sillage d'un de ces parfums ? Plein de bonheur à tous et dites moi quelle histoire le muguet vous raconte ?