lundi 31 octobre 2011

Santal Massoïa - Hermes 2011 : duel égoïste !

Quelques jours précédant l'arrivée de Santal Massoïa dans la ligne Hermessence, j'interrogeais une vendeuse du tout nouveau stand du Printemps Haussmann pour savoir si ce santal n'aurait pas quelques inflexions de figue car je supposais, vu que Jean Claude Ellena travaille beaucoup avec Givaudan, qu'il utiliserait pour ce santal une base appelée méthyl laitone, qui sent le santal lacté, le lait de figue avec quelques notes farineuses. Elle me répondit "ahhh, vous verrez, je ne peux rien dire mais c'est un santal très différent", avec un regard un peu complice.

A sentir le résultat, il serait très étonnant que cette base n'ait pas été utilisée tant les premières notes et en fonction des peaux par la suite, le santal lacté, la figue et une sorte de Bois Farine ressortent. Ce serait tout de même assez réducteur de s'arrêter là sans évoquer le reste. Sous une robe assez simple, Santal Massoïa est tellement facetté qu'il en devient assez peu évident à lire. C'est une habitude de JCE de tellement maitriser les dosages qu'il en devient difficile de distinguer les détails. Ainsi, il parle d'évocations, et la vérité n'en est que plus proche.

Je devine pourtant que ce santal est habillé d'une sensation "foin" et de violette, rappelant le foin coupé et l'univers des chevaux, le cuir "daim" cher à Hermes mais aussi des parfums comme Duel et l'Heure fougueuse. Cet effet est sans doute dû à l'idée d'un Narcisse Bleu dont JCE parle dans son journal du parfumeur, dans lequel j'imagine que feuille de violette et absolu narcisse jouent un rôle et où l'anis viendrait jouer le contrepoint, car parfois, et de manière très discrète, la carvone, note anisée/menthée assez "after eight" se dévoile. Cette conjugaison de violette, d'anis et de foin presque cuir peut évoquer Fahrenheit, mais pour moi, comme le santal est très présent, Santal Massoïa se situerait entre Duel, Egoïste et Bois Farine, tout en gardant sa propre personnalité, entre un blanc lacté immaculé, un bois plus sombre, plus dense et légèrement réglisse et l'univers "cuir-daim" du cheval.

Ce duo/duel entre les deux bois lactés évoqués, le santal et le bois de massoïa et dont la traduction est rendue possible grâce à la méthyl laitone, en fait un parfum plus complexe, plus riche qu'il n'en a l'air, mais pourtant assez discret, plus intime et plus peau que les précédents. Un jour lacté comme le santal, un autre plus farineux et réglissé comme le massoia, le lendemain très daim comme le narcisse et la feuille de violette et quelquefois lumineux et fruité comme la figue, ce parfum aux facettes multiples saura jouer de manière très différente selon les personnes, permettant à chacun d'avoir sa propre appropriation. Un duel, qui deviendrait très égoïste en somme.

Ce qui me séduit le plus : j'y retrouve cette idée du narcisse bleu, avec du vrai absolu narcisse que j'adore et je perçois enfin cette base methyl laitone en vrai, maitrisée comme une petite merveille sur peau. De plus, à chaque fois que je suis tombé sur un parfum qui faisait écho à plusieurs autres, comme ce fut le cas pour Fahrenheit, Méchant Loup et Héritage en leur temps, ce parfum m'a accompagné pendant quelques années.

Alors, comme je m'interrogeais il y a quelques temps sur l'Hermessence qui pourrait devenir mienne, j'attendais avant de craquer pour Paprika Brasil, je vais tester car ce Santal Massoïa pourrait bien y apporter la réponse.

Illustrations : Antoine Legrand, Hermes.

jeudi 27 octobre 2011

M7 Oud Absolu - Yves Saint Laurent 2011 : ce que cache un cube noir... le flacon.

Que peut donc renfermer un cube noir orné d'un capot noir légèrement décalé ? Peut être un parfum qui fut d'abord enfermé dans un rectangle de plexiglas de couleur rouille ? Ou peut être même tout une gamme ?

Oui, bien sûr, mais pour le remettre au goût du jour, pourquoi ne pas faire honneur à la matière noble qui fut remise en avant par ce parfum ?

Ainsi, alors que Yves Saint Laurent revoit sa gamme "d'anciens" dans cet écrin cubique tout de noir vêtu, il a été jugé bond d'accentuer la facette oud dès les notes de tête, ce qui confère au parfum une texture plus épaisse et un aspect sombre plus marqué. Très "noir" dès le départ, le bois de oud, boosté par un renfort d'autres bois dont le patchouli et par des notes de cuir comme le styrax projette cette envolée dans l'évocation d'un meuble asiatique sculpté dans ce bois si précieux. La sensation serait un peu celle d'un tiroir que l'on ouvre, les effluves de bois nous sautent au nez et tant de souvenirs reviennent. La suite, vous la connaissez, car on retrouve l'accord de mandarine, de jasmin légèrement sucré, de patchouli et de cuir du M7 d'origine.

Soulevez le capot (le bouchon en langage pro), M7 Oud Absolu ou le noir absolu nous rappelle le temps du paradoxe : celui où la maison était sous une direction artistique qui a su laisser une vraie empreinte olfactive qui n'a hélas pas rencontré de succès immédiat, alors que quelques années plus tard, une direction commerciale enchaine les blockbusters à une vitesse phénoménale, sans laisser d'autres traces ailleurs que sur les primes d'objectif et les fiches de paye de ses employés, sans doute heureux de ce sort malgré eux...

Les temps changent, le public varie, l'avantage d'avoir un peu de trésorerie est de pouvoir prendre une direction pointue sans trop de risques. Sachant que l'on retrouve ce M7 un peu différent mais tout aussi intéressant et surtout les très attendus Jazz, Nu et In Love Again à priori intacts, qui pourrait s'en plaindre ?

Illustration : "A tool to deceive and slaughter" ou le cube noir qui se vend seul de Caleb Larsen et Yves Saint Laurent.

mercredi 19 octobre 2011

Thierry Mugler, le goût du parfum et Angel Eau de toilette : paradis amis.

Alors que je découvre que le salon du chocolat a lieu ce week-end, je pense à cet article qui parlerait de petites perles de paradis qui nous sont offertes pour ces fêtes de fin d'année 2011. Habitué à explorer les facettes de ses parfums, la marque Thierry Mugler nous plonge cette année dans l'univers du goût. Comme nous le montre Patty Canac dans son atelier Passion-Nez, le nez et le palais communiquent à tel point qu'ils font appel au même fonctions de notre mémoire et à la même fonction mécanique. Pourquoi alors ne pas s'amuser à explorer le goût en parfum en jouant avec la texture et la richesse de nouvelles matières naturelles, d'autant plus que le résultat n'est vraiment pas dénué d'intérêt ?

Angel, le goût du parfum, enrichi à la fève de cacao : Angel est déjà un parfum gourmand. Dans ce travail, la pomme d'amour originelle, bien rouge, se transforme en pomme d'amour en chocolat. Recouverte d'une fine couche de cacao bien amer, l'effet gustatif est immédiat tant le chocolat titille les papilles et le nez dans une sorte de walkyrie menée de front dès l'envolée du parfum. Je ne vous apprends plus que le chocolat est un allié quasi naturel du patchouli, qui fait reprendre à Angel ses couleurs boisées au cours de son évolution avant de finir dans une douceur caramélisée onctueuse qu'on lui connait si votre peau "travaille" bien avec. On en mangerait ? Mais, c'est fait pour !

Alien, le goût du parfum, enrichi de caramel au beurre salé : bien évidement, cet effet ne fut possible que parce que désormais les parfumeurs et les aromaticiens du goût n'ont plus peur de travailler ensemble et d'explorer des territoires communs. L'éthyl maltol, bien connu depuis Angel et qui a fait parler de lui dans le récent Candy de Prada a ainsi été ajouté à la structure d'Alien, accompagné d'une note entre le café et le petit pain beurré, le tout agrémenté d'une gousse de vanille ; effet "petit four" garanti. Alien se caramélise donc, envoyant son puissant jasmin de manière plus immédiate avec un effet à mon avis plus crème brulée que caramel au beurre salé. Un effet encore plus "alien", car il lui confère une certaine étrangeté. Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que le caramel mou se dévoile, comme pour Angel, tout en douceur. Le nom n'est pas usurpé, ce test de goût est une belle variation sur un même thème.

Womanity, le goût du parfum, enrichi d'un chutney de figue : j'aimais déjà beaucoup la verdeur saline de Womanity et son sillage de bord de mer. Enrichi de ce chutney de figue issu d'une extraction moléculaire des plus au point, les facettes vertes se révèlent encore plus "sève d'arbre", le fruit, la figue en l'occurrence, devient goulue et gorgée de sucre. Les papilles et le nez salivent. Les facettes marines, peut être un peu trop présentes dans l'original s'atténuent et le sillage devient plus dense. C'est précisément pour cette densité que je trouve ce travail très réussi. Womanity semble trouver, avec ce chutney renforcé les couleurs qu'il devrait avoir depuis le début. Un travail à croquer.

A Men, le goût du parfum, enrichi de piment rouge : brûlant, tonitruant, audacieux, cet ajout de piment transforme presque le doux chocolat-café d'A Men en colosse à la force domptée. Le départ, très fougueux, projette immédiatement le café et le piment qui semblent naturellement se faire écho. L'on perçoit alors très vite les facettes boisées de A Men et le fond chocolaté se fait plus viril. Assez différent du A Men que l'on connait, il serait presque à la frontière du regretté B Men. Pour qui voudrait changer sans partir trop loin, c'est intéressant non ?

Angel Eau de toilette : alors que je visitais en Juin le salon des matières premières à parfum, Givaudan nous présentait une nouvelle molécule. Sans en être vraiment certain, il ne serait pas étonnant d'apprendre qu'Angel Eau de Toilette serait le premier parfum à l'utiliser de manière évidente. Pourquoi ? Parce que cette molécule qui se nomme paradisamine sent à la fois les fruits de la passion, la mangue, la framboise, le cassis, la pomme et la fraise. Or, les notes de tête de Angel Eau de parfum étant constituées de pomme verte et de fruit de la passion, il ne serait pas étonnant de faire un tel choix par volonté de lisser un peu le trait afin d'arrondir les angles et proposer une version plus accessible de ce parfum phare. Je suis assez d'accord sur le fait que le trait semble affiné et lissé, ce qui n'est pas un mal en soi, mais j'aimais précisément Angel pour ces facettes différentes et son évolution par surprise et selon les peaux ! Là, il y en a moins, mais peut être pour plus de monde il est vrai ?

Comme vous l'aurez compris, le travail sur le goût du parfum m'a très largement convaincu, car il projette la parfumerie de matières dans des profondeurs encore rarement explorées et permet d'enrichir les quatre parfums de facettes inconnues. Je trouve l'eau de toilette Angel très équilibrée, le flacon est magnifique mais je préfère tout de même la sensation originelle.

Grignoter tout ce petit monde comme une sorte de paradis ami pour les fêtes réserve de belles surprises ... on en mangerait !

Illustrations : Thierry Mugler, Ateliers et Le goût du parfums - Yves Bagros création culinaire : site yvesbagros.com

mercredi 12 octobre 2011

Coromandel de Chanel vs Patchouli Impérial de Dior : alléger le patchouli.

Alléger le patchouli est à la fois un défi technique, mais il nait aussi d'une volonté forte de mettre un peu de légèreté dans cette matière, de manière à la débarrasser de ses à-priori. Le patchouli, de par son histoire au coeur du monde hippie des années 70 et parce qu'il parfumait les cocottes dans les années 20 est souvent lié à une image lascive, de meurs dégradés et de vulgarité affirmée. Faire fi de cela, c'est savoir qu'historiquement, cette plante avait pour vertu de préserver les tissus importés des colonies lointaines. Il est donc plus facile alors, de comprendre pourquoi cette matière semble avoir une affinité naturelle avec les beaux tissus comme la laine, le velours, la soie, et les accompagne à merveille.

Il y a deux ans, lors de la visite autour du palais impérial de Tokyo, je remarquais que le patchouli était omniprésent aux abords de ce palais. Ses effluves étaient amplifiées par le feuillage des arbres et la terre humide. Un patchouli impérial par nature ... et un très beau souvenir olfactif mélange de notes vertes, subtiles, légères, fraîches et terreuses à la fois.

Avant Coromandel, les "soliflores patchouli" étaient plutôt lourds et sirupeux. Non dénués d'intéret pour autant, il étaient de forts partis pris mais essentiellement axés sur la matière première en tant que telle, accentuée de facettes épicés et ambrées. Patchouli Patch amorce un tournant avec ses notes anisées, et ouvre un chemin vers une certaine forme de nouveauté, Bornéo 1834 le remet au goût du jour.

Coromandel ouvre véritablement un nouvel horizon : un peu comme si l'on mettait un gros homard gonflable au beau milieu d'un décors hyper classique et très classieux, un peu comme si Jacques Polge avait fait en sorte d'ouvrir une porte pour apporter une bouffée d'air frais, Coromandel joue avec de nouvelles techniques d'extraction. Le patchouli et la vanille, plus clairs et plus purs s'allègent comme un nuage, soulève les notes lourdes tout en contribuant à "dorer" le parfum, qui devient ainsi plus lumineux. Les facettes lourdes comme des tentures disparaissent derrière cette structure légère et moderne et sur peau, le patchouli s'adoucit, se caramélise, se gonfle pour s'arrondir. Un parti pris réussi puisque Coromandel rencontre un véritable engouement parmi les aficionados du parfums.

Dior n'est sans doute pas rester insensible à la démarche amorcée par son ennemi. Par l'intermédiaire de sa collection couturier parfumeur, très créative au départ avec des parfums comme Bois d'Argent et Cologne Noire initiée par Hédi Slimane et plutôt axée aujourd'hui sur un travail autour d'une matière bien précise ou d'un style affirmé, François Demachy s'attache à renouveler les genres plus qu'à innover. Il veille en revanche au soucis du détail et de la perfection; en effet, dans cette collection, il est difficile de dire que les parfums présentent des défauts car tout est à sa place et très bien balancé. Patchouli Impérial n'échappe pas à cette règle. Ce nouveau parfum suit la forme de Coromandel dans le sens ou c'est également un patchouli allégé de ces aspects terreux, mais il accentue peut être un peu plus le propos du patchouli ambré en fignolant le trait avec de toutes petites nuances. Un contraste intéressant me surprend : l'utilisation très subtile d'une note iodée-salée qui sur peau, fait des merveilles (c'est le cas sur la mienne). Coromandel parait plus boisé et "rosée", mais les différences demeurent relativement faibles.

Amateurs, amatrices, sans doute ne serez vous pas déçus ! En revanche, si vous attendiez un patchouli révolutionnaire ou si comme moi, vous cherchiez une alternative plus complexe (un peu comme Héritage), il se peut que, abstraction faite de ses qualités intrinsèques, ce Patchouli Impérial vous déçoive légèrement ... ce serait être bien exigeant.

Illustration : Jeff Koons, Des Filles à la vanille, Chanel, Dior.

samedi 8 octobre 2011

Roses barbares !

Le thème de la rose est très largement utilisé en parfumerie, mais il se présentait jusqu'à une époque plutôt récente par une représentation assez timide de l'odeur de la fleur dans ses coloris les plus classiques : rose doux ou intense, blanc, rouge. Depuis le milieu des années 2000, une facettes plus sombre de la rose est explorée autour des couleurs pourpre, carmin et noire. Le travail consiste souvent à partir d'un accord rose et de l'accentuer par une facette patchouli et par l'ajout de bois se conjuguant à un accord plus sombre constitué de cashmeran ou de oud. Le résultat apporte des roses sombres, ou plutôt en clair obscur, fraîches, mais énigmatiques, fleuries, mais piquantes. On peut ainsi, dans les parfums en question, quasiment deviner ce que sent la tige avec ses épines. La voie fut ouverte par Perles de Lalique, et quelques autres ont emprunté le chemin depuis.

Rose Barbare de Guerlain 2005 :
Une rose aux épines apparentes, tel semble avoir été le propos de la création de ce parfum. Utilisant un thème rose-patchouli enroulé de muscs exploré dans Narciso Rodriguez For Her et repris plus tard dans Lumière Noire dans sa propre maison, Francis Kurkdjian conjugue ici la rose rouge bien foncée à un accord de miel ambré et de patchouli, qui apporte une facette très sombre, presque terreuse à la rose. Je crois deviner une petite dose de cashmeran pour rendre cet effet, sans en être vraiment certain. Elle devient donc barbare, parce qu'elle sait refuser tous les codes classiques de la fleur et ne cède pas à la facilité et à la mièvrerie. Cette rose crie, crisse, grince même parfois comme le son d'une bonne guitare électrique ou le cri d'un barbare mais c'est en cela qu'elle est stylée. Elle assomme sans mesure, à en tomber, mais elle assume.

Bloom de David Yurman 2008:
ce parfum reprend quasiment le même thème mais la nuance s'agrémente d'une facette plus jasminée-tilleul, ce qui lui apporte des effets "dorés". La texture des bois ambrés est plus épaisse également. Un "effet oud", également présent dans Rose Barbare lui donne encore plus de corps que dans ce dernier. La rose deviendrait ainsi presque carmin-orangée avec des reflets mordorés. Pied de nez, coup de tonnerre, elle grondera mieux sous le soleil du désert que dans les rues de Paris, mais quelle audace, quelle panache ! Bloom (est ce vraiment son nom ?) est un beau parti pris pour un flacon qui mérite lui aussi le détour, à prix presque cadeau qui plus est !

For Her In Color de Narciso Rodrigez 2011 :
reprenant à son compte pour cette édition limitée le thème de la rose sombre et barbare, For Her revient à ses origines. Accentué par quelques notes épicées, l'envolée du parfum est plus sombre, plus énigmatique. Le coeur se fait plus vanillé et amandé, avec un effet "prunol" (confiture cuite) auquel un osmanthus ne serait pas étranger si j'en crois mes narines. Bien sûr, les muscs aussi sont de la partie, comme jamais. Le sillage est encore plus dense et la texture elle aussi s'épaissit et couvre la peau d'un beau velours cramoisi.

Figurez vous que les hommes ne sont pas en reste, car la rose barbare peut aussi être considérée comme thème central dans des parfums comme Boucheron pour Homme et Gentleman de Givenchy, intemporels et à redécouvrir. J'ai également exploré ce thème dans Jessy's Rose (encore disponible sur demande), autour d'une rose fraîche qui aurait déjanté "à la Nina Hagen" par un départ crissant et citronné de verveine, pour se fondre ensuite dans le patchouli, le santal et les muscs. Celles qui l'on adopté en parleraient sans doute mieux que moi.

Roses sang, roses guerrières, roses "Mylèniennes", sombres et émouvantes dont voici un premier aperçu. Elles n'ont pas envie d'être gentilles ! Je pourrais également ajouter Portrait of a Lady, mais il a déjà eu son propre article. Et vous, aimez vous ce thème, ce style de parfums ? Laquelle de ces roses barbares serait votre préférée ? Laquelle mériterait ce titre également selon vous ?

Illustrations : Uma Thurman par David Lachapelle, Guerlain, David Yurman, Narciso Rodriguez.

mercredi 5 octobre 2011

Gagnez un Flacon de Kokorico : la gagnante !

Vous l'attendiez surement avec impatience, voici le commentaire que la marque Jean Paul Gaultier a choisi pour illustrer le propos de Kokorico :

"Un homme Kokorico est un homme sûr de lui et ambitieux.
Il arrive à avoir ce qu'il veut en jouant de son charme" !

Joueuse, charmeuse et ambitieuse, n'est ce pas un peu l'image de la masculinité d'aujourd'hui ?

Mamam geekette, bravo donc et merci de me communiquer vos coordonnées rapidement sur olfactorum@gmail.com afin que je puisse les transmettre à la marque pour que votre mâle puisse profiter de ses effluves gagnantes et de son beau flacon au plus vite !

Illustration : Jean Paul Gaultier.