Au détour d'un chemin lors d'une balade en brocante ou quand le lèche vitrine devient le passe temps d'un long week-end, l'on est amené à rencontrer des amis, mais aussi, parfois, de belles surprises olfactives que l'on désirait dans un coin, mais qui se présentent assez rarement. Ainsi, pendant ce premier long week-end de Mai, la note virginale d'un Anaïs Anaïs dans son jus, la tubéreuse insolente d'un Fragile sous sa boule, le piquant vivifiant d'une Eau de Patou dans son flacon d'origine, l'encens flamboyant d'un Kyoto et la note rhubarbe d'un inconnu non identifié mais assez joli sont entrés dans ma vie inopinément. Pourtant, c'est sur une redécouverte à coté de laquelle j'étais passé que je m'attarderais aujourd'hui : celle de l'ambre doux de Lalique Homme Lion.

Comment ce parfum qui me rappelle mes références que sont Méchant Loup en plus ambré, Fahrenheit en moins fleuri, Héritage en moins opulent et Patchouli pour Homme en plus aérien a-t-il pu passer aussi longtemps inaperçu ? Le mystère demeure.
J'en retiens un grand plaisir et l'envie qu'il rejoigne prochainement ma collection déjà nombreuse, et qui sait, pourquoi pas dans un flacon cristal ? Il faudrait être fou, c'est sûr, mais je me ravie encore, de nos jours, de faire de si agréables rencontres, même s'il a fallu du temps.
Et vous, au détour d'un chemin, quelle a été votre dernière surprise ?
Illustrations : speakeasy du Renaissance Hotel à Hollywood et Lalique.
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