vendredi 14 octobre 2016

Premiers voyages de Cuir des Sables.

Septembre 2016, alors qu'il n'est pas encre arrivé en boutique, Cuir des Sables voit déjà du pays. Pour remercier Alan, il part à Saint Malo, où je le retrouve par surprise au beau milieu du sable de Bretagne. Puis, en Septembre, il me suit sur le chemin des vacances, dans une région que je connaissais à peine. Sur les hauteurs de Cannes, avec une vue dégagée sur la mer au loin, il pose ses notes d'herbes sèches amandées, de sable chaud, de cuir et de safran, et part à la découverte de la Côte d'Azur. 

Après avoir découvert Cannes et sa croisette, petit détour sur son lieu de naissance, sur les hauteurs de Grasse, où il fait une halte chez Art et Parfum. Dans un environnement magnifique, il m'accompagne quand je découvre avec lui où et comment sont fabriqués les concentrés de mes parfums. C'est ici qu'est pesée la formule que j'ai imaginée dans ma tête. Sur le seuil du portail très discret figurent ces mots : " je ferais fleurir les pierres et chanter les oiseaux". Reconnaissance suprême que d'être ici, sur la terre d'un de nos plus grand maître à nous, créateurs de parfum, monsieur Edmond Roudnitska. Je découvre alors le pare-terre de muguet qui inspira Diorissimo, le panorama qui donna naissance à Femme, les herbes du jardin, les citronniers, les bigaradiers, les jasmins, les lavandes, dont les notes me font connecter à des parfums comme Fleur de Citronnier de Lutens, Jasmin Noir de Bulgari, Brin de Reglisse d'Hermes. Terre d'inspiration, jardin aux mille senteurs, quelle merveille d'être là, et d'imaginer que Jean Claude Ellena, Jacques Cavalier, Thierry Wasser entre autre sont tous passés par ici ! 


Le lendemain de cette sorte de pèlerinage, Cuir des Sable découvre Nice, et sa nouvelle coulée verte. Pour se rafraîchir, il prend la pose sous les brumisateurs, au milieu des gouttes d'eau, joli cadre non ? Il entame ensuite un périple sur la promenade des anglais, où le mot azur prend tout son sens en regardant la couleur de la mer. Un tour dans le vieux Nice, où il tente de se faire connaitre des parfumeries locales, puis il m'accompagne lorsque l'on se pose pour prendre un verre avec des amis. 



Déjà jeudi, il ne reste plus beaucoup de temps, mais Cuir des Sables ne pouvait pas passer à coté de Saint Tropez. Là, il se la joue un peu star, sur les tables rouges de la terrasse de Sénequier, institution locale où il faut absolument goûter LA tropézienne, hors de prix, mais excellente heureusement me direz vous ! 


Deux jours plus tard, retour vers Paris, en passant par Aix et Avignon. Reposé, il est maintenant prêt, et se retrouve sur les rayons de Jovoy, fin Septembre, enfin !

Je sais que quelques-uns d'entre vous le connaissent déjà. Ainsi, n'hésitez pas à le décrire dans vos commentaires ici ou sur Facebook, à donner votre avis, votre ressenti. Qui sait, peut-être qu'il entendra ? 

Illustrations : vue depuis de jardin de Edmond Roudnitska, chez Art et Parfum sur les hauteurs de Grasse. Photo de Alan Malgorn pour Cuir des Sables sur une plage à Saint Malo. Photo perso pour Cuir des Sables dans les brumes de Nice, et sur les tables rouges de Sénequier. 




1 commentaire:

Aleshanee a dit…

J'ai découvert via la box Auparfum le sublime "Cuir des Sables", et je viens de me rendre compte que Méchant Loup (dont je lisais les articles compulsivement il y a quelques temps, un peu moins depuis 2 ans, je dois l'avouer, mais uniquement parce que je cours après le temps...) et vous ne faites qu'un !

Je ne suis pas une adepte des "fan-mania", alors pardonnez moi si ce message est quelque peu décousu. Je suis tellement sous le charme félin de "Cuir des Sables" ! Je n'aurai pas assez de mots pour décrire ce ressenti, alors voici les émotions ressenties au fur et à mesure de sa découverte (je m'excuse déjà du roman !)

Au 1er pshit de ce parfum (sur mouillette), j'ai été étonnée : "Wahou, ce départ est fulgurant !". Je ne saurai dire si j'aimais ou je n'aimais pas dès cette première seconde, ce qui est sur, c'est qu'il ne me laissait pas du tout indifférente. Il a ainsi attisé ma curiosité, mon nez, mes émotions, tout au long de la journée. Sur mouillette, je l'ai trouvé fascinant, mais je me demandais s'il pouvait être "portable", tant je l'ai trouvé original et sortant des sentiers battus (oui ça veut dire la même chose finalement !).

3 jours après, je me suis lancée, allez, je l'essaye sur peau !
Et là...BIM ! Une odeur exceptionnelle, à la fois sauvage, à la fois très sensuelle, piquante aussi, un caractère fort qui crie "Je suis là !" et en même temps très intime, qui se respire au plus près de la peau...Voilà, je crois que c'est ça que j'aime dans ce parfum, c'est toutes ces émotions diamétralement opposée que je ressens, une envie d'être à la fois chatte et à la fois louve, à la fois domptée et sauvage (pardonnez moi ces images bestiales !).

Alors je viens ici vous dire merci pour cette belle création, et tous ces voyages que j'ai pu faire aujourd'hui en portant ce parfum unique. Ah, j'oubliais, une dernière chose qui peut sembler futile, je trouve que "Cuir des Sables" est un sacrément joli nom pour un (ce !) parfum, et j'aime porter un parfum dont j'aime le nom ! :-)

Excusez moi encore pour ce commentaire très cavalier, mais je ne pouvais garder mon enthousiasme pour moi toute seule...!