jeudi 29 juillet 2010

Bonnes vacances : on se retrouve vers le 25 Août !

Il fait beau, il fait chaud et la vie chante comme une chanson, Méchant Loup grimpe dans son cabriolet jaune et part pour des horizons moins agités que Paris. Mais avant de prendre la route, voici tout de même un petit top 5 de mes tubes de l'été, histoire d'accompagner le soleil.

Infusion de Vétiver de Prada : découverte récente et bien belle surprise décrite dans le tout dernier article.

Fumerie Turque de Serge Lutens: je préfère qu'il dévoile ses secrets et sa richesse quand il fait chaud.

Vétiver extraordinaire de Frédéric Malle : plus rarement porté en ce moment, mais toujours à portée de main, c'est une seconde peau.

Bois Farine de l'Artisan Parfumeur : est-ce parce que le bois à l'odeur de farine qu'est allé cherché JC Ellena pousse aussi sous un climat humide et orageux que je préfère ce parfum qui m'avait accompagné au Japon par ce temps ?

Armani Onde Mystère : pour le week end ou la semaine, parce qu'il est très facile à porter, et je n'avais pas encore de fraîcheur "alcoolique" en rayon. Tout de même bien enivrant.

Et bien sûr, les valeurs sûres sont mises en peu de coté sous le soleil, mais reviendront à l'automne : Méchant Loup, Jacomo Art Collection 02, Le Vétiver de Carven et celui d'Annick Goutal.

Si vous double cliquez sur les mots soulignés, cela vous permet de relire les articles concernés pour occuper un peu les vacances.

Je ne pourrais peut être pas répondre aux commentaires facilement, mais rien ne vous empêche vous aussi de donner votre top 5. Bonne vacances à tous !

Illustration : Dingo.

lundi 26 juillet 2010

Infusion de Vétiver - Prada 2010 : vétiver in fusion.

Il y a les vétivers que j'ai aimé immédiatement, sur lesquels j'ai flashé de suite mais qui à la longue se sont avérés lassants, ennuyeux et trop plats, bref, trop immédiats. Ceux là même, un peu trompeurs, je n'arrive plus à les porter et le dernier en date est celui que je regrette le plus : Vétyverio est un parfum traître qui se donne des airs de parfum de niche mais qui cache en fait un fond musqué vraiment trop envahissant et un peu "cheap" dont je n'arrive pas saisir la subtilité. Idem pour celui de Tom Ford, immédiatement adopté, qui reste un des plus beaux de nos jours, mais vite mis au placard à cause de son fond boisé envahissant et qui fait un peu trop "macho men" sur moi. D'ailleurs, si cela peut faire plaisir à quelqu'un, je veux bien les "lâcher" pour un bon prix, car je ne les porte pas vraiment.

Et puis il y a ceux sur lesquels on crache en se disant que c'est du grand n'importe quoi (voir mon commentaire pas très flatteur sur auparfum) jusqu'au jour où un déclic se passe.

Je dois ma rencontre avec Infusion de Vétiver à la conjugaison de deux hasards : celui d'avoir croisé le sillage d'Infusion d'Homme dans le métro en ayant très nettement le sentiment d'être passé à coté de quelque chose, et les soldes très avantageux cette année. J'ai cédé à la tentation tout à fait au hasard et la surprise fut plutôt agréable.

Les premières notes sont râpeuses comme les cassis ou les groseilles quand on les cueille et avec cette âpreté si caractéristique quand on les croque. Le pamplemousse, compagnon qui se marie à merveille au vétiver annonce ensuite un cocktail pétillant d'agrumes, de thé vert et de fruits rouges présentant quelques aspects communs avec les bonbons "Pez". Sous ses apparences faciles, cet accord cache bien son jeux : transparent, limpide, il illumine la composition de la tête au fond, à tel point que le poivre, le cèdre et le gingembre revendiqués ne se présentent que pour l'intérêt de quelques notes de leur facettes épicées et boisées. Rien ne prédomine, le tout se fond dans un ensemble, comme une fusion remarquablement maîtrisée, qu'un soupçon de note irisée vient souligner en fil conducteur à la gamme des Infusions. Et le vétiver ? Il est lui aussi à peine perceptible mais pourtant, dès la vaporisation et au porté, je reconnais bien cette note que j'adore, qui ne se pare pas ici de ses accents fumés et terreux habituels et c'est cela qui est trompeur. Le vétiver est là, mais se fait très clair, lumineux et doux ; sans doute une variété d'Haiti traitée au Co2 qui ne crie pas mais murmure en silence et en transparence.
Sur peau, c'est une note veloutée, boisée et fleurie fraîche qui domine et qui reste sans envahir, contrairement à Vetyverio. Le petit air savonneux légèrement rétro tellement bien orchestré se retrouve avec bonheur comme la signature Prada et comme un trait d'union entre passé et futur.

J'ai comme l'impression que la volonté de Daniela Andrier était de faire comme si le vétiver s'était entièrement dématérialisé dans un choc sur la matière. Phénomène de fusion des atomes, le vétiver explose et se décompose avant de redescendre sur peau au milieu d'un champs de fleurs fraîches, d'iris et de musc. Finalement, j'en viens à constater que mis à part chez Mathilde Laurent et Jean Claude Ellena, cette finesse d'écriture se trouve assez rarement en parfumerie de nos jours.

Tout cela ressemble bien à un vétiver en fusion aussi doux qu'une infusion relaxante. Je ne l'ai pas vu plus tôt mais heureusement, je l'ai vu quand même avant qu'il ne disparaisse. Du coup, oubliée la fraîcheur savonneuse de Blu Homme que j'aimais bien en été, suspendue la fraîcheur aquatique et orangée de Happy, cet Infusion de Vétiver m'accompagne depuis plus d'une semaine et chose rare, il me vaut quelques compliments sans que je ne demande rien, tout comme Vétiver Extraordinaire d'ailleurs avec qui s'est d'autant plus extraordinaire que je ne le sens pas moi même. Alors, si vous y êtes sensibles vous aussi, il reste quelques flacons à -40% chez Marionnaud, à saisir avant la fin des soldes. A défaut, Infusion d'Homme est dans la même veine, mais en moins boisé et un peu moins fin à mon goût.

Illustration : world in fusion.

vendredi 23 juillet 2010

Armani Onde Mystère - Armani 2008 : le flop, c'est top !

N'est pas Chanel qui veut, alors quand la très populaire et très répandue marque Armani, tente une incursion sur le territoire des parfums semi-niche, elle n'est pas forcement aussi légitime et crédible. De jolis flacons dans un style asiatique, et un beau discours plein de promesses, mouai ! Pourtant, lorsque j'ai découvert cette collection Onde en 2008, je me suis dit que l'esthétique épurée et très contemporaine des "jus" conjuguée à quelques matières et accords qui plaisent facilement était en complet décalage avec ce que je m'attendais à sentir. Du coup, j'ai passé mon chemin et n'y suis pas vraiment revenu depuis. En outre, le prix proposé (85€ pour un 50ml), conjugué à ce sentiment de frustration me faisait reposer le flacon sur l'étalage. Apparemment, je n'étais pas le seul !

Or depuis le début des soldes, cette collection est passée chez Marionnaud de -50% au début à -70% aujourd'hui. Et là, à ce prix, j'ai fait un nouvel effort d'exploration. Et c'est Onde Mystère, celui créé par Maurice Roucel qui a retenu mon attention.

La première impression d'esthétique épurée se confirme : le parfum n'est pas immédiatement perceptible car il est certainement fortement dosé en muscs auxquels beaucoup d'entre nous sommes anosmiques. En revanche s'il l'on prend le temps de le laisser évoluer, c'est une agréable sensation qui émane. Onde mystère évoque des vapeurs d'alcools forts, de digestifs blancs comme la mirabelle ou la poire Williams. C'est un parfum boisé très fin, auquel l'encens et le cèdre apportent juste ce qu'il faut de corps. Je ne peux m'empêcher de penser que ceux qui ont travaillé sur ce projet se soient inspirés de références comme Passage d'enfer de l'Artisan ou N°18 de Chanel, ces accords dont le pilier est l'encens, des notes de roses et d'alcool de fruits, le cèdre et un cocktail de muscs modernes. Le résultat est entre la prune, la poire williams, la mirabelle, la rose, l'encens avec une très légère sensation un peu ambrée de vieille église. Oh, n'ayez crainte, vous ne serez jamais ivres morts car il reste très (trop) discret tout au long de la journée. Est-il là, pas là, cela reste encore un mystère ?

Beau, c'est indéniable, mais combien d'entre nous étaient prêts à payer un minimum de 85€ pour un parfum si discret, aussi fin et beau soit-il ? Peu, très certainement vu le rabais appliqué à ce jour. Alors si à 85€ l'envie de se diriger vers d'autres parfums plus emblématiques était légitime, si à 43€ on hésite encore à franchir le pas de peur de se planter ou parce qu'on le sent peu soi même et sur soi, à 25€, prix du 50ml chez Marionnaud aujourd'hui, il n'y a là par contre plus aucune raison de se retenir, d'autant que le flacon ne gâchera pas ce mystère.

Parfaitement mixte, à ce prix, Onde mystère devient une alternative fraîche et discount à Noir de Réminiscence, à Serge Noire de Lutens, à Aedes de Venustas, à Passage d'enfer et à N°18. Le paradoxe c'est que du coup, le flop, c'est top !
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J'ai eu également un petit faible pour Armani Onde vertige, mais là, pas forcement parce que c'est un parfum qui vaut son prix, mais plutôt parce que c'est le prolongement direct du gel douche Tahiti crème de satin fleur de tiaré que j'adore en été. S'il y a des amatrices, c'est un sillage très agréable, mais dont la parenté est flagrante. Deux accords sur la même longueur d'ondes.

Pour conclure, je suis convaincu que même si ces Onde ont fait flop, nous retrouverons très certainement sur l'une ou l'autre des marques du groupe l'Oréal quelques traces des formules des ces 3 parfums dans des concepts peut être plus cohérents et aboutis. Me trompe-je ?

Illustrations : Patrick Demarchelier et Armani.

dimanche 18 juillet 2010

Cakos et cakette : de l'amour et des millions.

Quand Cakos et Cakette viennent à Paris, ils ne sont jamais seuls, ils sortent en bandes, tous deux sur leur 31. Ils se sont rencontrés il y a maintenant deux ans, et ils ne se séparent plus. Cakos a toujours été un peu allumeur, traquant la donzelle avec les copains. Hélas un peu trop pataud avec des "comment elle est bonne " et des "c'est bon comme j'te kiffe", elles prenaient bien souvent la fuite.

Pourtant un jour, à force d'y croire, il croise le chemin de Cakette. Cakette est ravie de plaire. Elle qui rêve d'un prince charmant, viril et rassurant, trouve en Cakos celui qui la protège. Avec lui, c'est une complicité qui s'installe, elle aime l'humour des copains de Cakos, la frivolité un peu déjantée de la bande à Cakette le fait rire. Ils se voient peu, parlent peu ensembles, mais quand ils se retrouvent pour aller boire un verre ou faire un saut à la capitale, ils se sentent bien. Chacun dans le regard de l'autre, ils s'aiment.

Cakos ne se néglige pas. Il n'a pas beaucoup de sous mais pour plaire à Cakette, il sort l'artillerie : belles chemises et mocassins, cheveux gominés et jeans bien clean, sans oublier le parfum, One Million. Comme il le dit, "ça le fait grave avec les meufs" et ce n'est pas Cakette qui dira le contraire. Il en jette, c'est un parfum "qui tue" selon ses propres mots. Cakette aime cette douceur boisée et solaire qui lui rappelle les vacances, ce sillage si puissant, si masculin, si viril. Il la rassure. Il fait partie de "son homme", qu'elle trouve "trop beau".

Alors, un jour, pour l'anniversaire de Cakette quand Cakos remarque qu'il existe une Lady Million, dont l'odeur lui rappelle les sucreries de son enfance, des bonbons acidulés aux pâtisseries à la fleur d'oranger, il connecte tout de suite avec l'odeur boisée qui en jette et à la douceur solaire commune à son parfum. Il aime aussi le flacon : lui aura le lingot, elle aura le diamant qu'il ne peut lui offrir. Elle, qui aime les fringues, le rose et les bijoux, a adoré de suite. Le petit coté année 80 du parfum fait écho dans sa mémoire à quelques trucs un peu criards qu'elle portait gamine, à Angel qu'elle chipait à sa grande soeur et à Poison qu'elle empruntait à sa mère. Celui là, comme c'est son homme qui lui a offert, elle l'adore ! Cakos et Cakette ne se séparent plus.

Il y a beaucoup d'histoires comme celle de Cakos et Cakette, beaucoup trop sans doute, mais c'est aussi un miroir contemporain : le reflet d'un idéal, d'un peu de rose bonbon, d'or et de diamants dans une vie qui en manque souvent cruellement. Cette histoire de millions dépasse maintenant les barrières, culturelles et sociales, et, qu'ils l'aient maitrisée ou non, je suis sûr que les gens de Paco Rabanne ne doivent pas s'en plaindre !

Illustration : Française des jeux : Las Végas, Brandon et Brenda - Paco Rabanne.

lundi 12 juillet 2010

Quoi de neuf à la rentrée ?

"Je sais que parmi les lecteurs se cachent des personnes qui travaillent dans la distribution de parfums, mais je n'ai pas vos coordonnées pour vous contacter. Si toutefois cela ne vous ennuie pas, pourriez vous m'envoyer un petit mail sur olfactorum@gmail.com car j'aurais quelques questions à vous poser. Merci d'avance à vous".

Quoi de neuf ?
Sinon, c'est une période plutôt calme en ce moment, avec un petit manque d'inspiration pour écrire, même sur des parfums que j'aime. Peut être est-ce aussi tout simplement un besoin de recul ? En attendant, la rentrée s'annonce florissante. Voici un petit panel de ce que j'ai pu noter qui nous attend :

Boss Night : stop, n'allez pas plus loin ! A force de vouloir mettre de la fraîcheur partout et de ne pas avoir la maitrise de François Demachy, on peut dénaturer un chef-d'oeuvre en toute bonne conscience. Ce Boss Night n'existe que pour une seule raison, vous faire revenir sur l'original, car c'est la seule issue possible si vous aimez ce véritable chef de file créé il y a 13 ans par Annick Ménardo.

Coeur de Vétiver Sacré de l'Artisan Parfumeur - généralisation de la distribution courant Août : un vrai vétiver allégé sur lequel je reviendrai surement.

Bleu de Chanel - fin Août : on nous annonce un boisé, mais avec du gingembre et de la baie rose, qui sont deux notes que j'aime beaucoup. Bleu, ou le retour de la France qui gagne ? Cela fait 11 ans qu'il n'y a pas eu de vrai nouveau masculin chez Chanel, je suis donc très impatient. Peut être facile, mais simple et beau ? Pourquoi pas ?

Nina Elixir de Nina Ricci - fin Août : j'aime assez l'original (oui, je sais), alors peut être que si celui-ci est plus sombre, il me plaira aussi.

Marry Me de Lanvin - fin Août : après Noel au balcon chez son ami ELO, Nina est tombée dans une tasse de Dargeeling avant son mariage avec un Traveler qu'elle a croisé chez Azzaro. Antoine Maisondieu qui fait du Maisondieu, mais il y a bien pire remix, alors ça marchera sans doute.

Womanity de Thierry Mugler - fin Août : et l'occasion de partager à nouveau enfin notre enthousiasme.

Love Chloé de Chloé - début Septembre : on nous annonce un poudré bourré d'héliotropine. Si c'est comme dans Mimosa pour moi, ça pourrait bien être mignon tout plein, si c'est de l'héliotropine en surdose, on risque l'indigestion.

Arsène Lupin de Guerlain - Septembre (non confirmé) : comme pour le Chanel, c'est un lancement très attendu, avec peut être un retour à la matière (cuir, violette, poudre) dans un grand lancement et un peu plus de cohérence dans la communication que le dernier masculin perdu dans la jungle des lancements.

Eau de Toilette boisée de Kenzo - Septembre : un vétiver et des bois, je crains le remix de Jungle Homme, de Kenzo Tokyo et de Air by Kenzo, pour relancer la machine. Un remix ? A voir !

Hypnotic Poison Eau Sensuelle de Dior- Septembre : comme pour Nina Elixir ou Fahrenheit Absolute, le fait d'accentuer la vanille pourrait bien rendre ce poison hypnotisant lovée dans une orchidée plus poli. Un vrai coup de coeur pour l'univers véhiculé, mais pour le parfum, il me faut attendre.

Belle d'Opium de Yves Saint Laurent- Septembre : oeillet, lys, baumes, fleurs blanches, j'en ai l'eau à la bouche, et honnêtement, je trouve le flacon magnifique.

Le Mâle Terrible de Jean Paul Gaultier - Septembre : un remix plus profond et plus sombre encore que Le Mâle, c'est terriblement "exciting" ça ! Mais la magie de l'original sera t elle égalée ?

L'Heure Diaphane, l'Heure Fougueuse, l'Heure Défendue de Cartier - Novembre : la saga des heures continue, avec un voile de fraîcheur blanche diluée comme du brouillard, un hommage à l'univers fougueux du cheval et un patchouli qui cache sa violence en douceur sous un cacao qui se défend. C'est beau, mais je n'en démords pas, pour les humbles amateurs de parfum, le prix est vraiment dommage.

Et les autres :
The One Gentleman de D&G - lancement en France inconnu pour le moment : celui-ci pourrait bien se rapprocher de la note iris chocolat du féminin, mais pour homme. Nous verrons bien !
D&G Antology N°11 La Force - lancement en France inconnu pour le moment : la vanille à l'honneur, mais je ne serais pas surpris de voir du déjà-vu.

De nouvelles marques en France également:
So Oud, à la rentrée : un parfum dont je refuse de parler risque d'attiser des polémiques inutiles et forcées, indépendamment des qualités olfactives et de la créativité promise. Pourtant, tout est beau, le flacon, les visuels, et surement quelques créations qui mêlent à priori les nouvelles matières que je nomme "technologiques" et les matières plus traditionnelles. A suivre...

Profumi del Forte - à la rentrée : déjà vendu en Allemagne et en Italie, il y a à prendre et à laisser. Du beau et naturel à coté de choses plus étranges. Certains amateurs de belles Colognes classiques dont je fait partie seront en partie comblés.

Peut être de belles surprises ? Je remarque tout de même peu de vrais nouveaux accords, mais plutôt une tendance à densifier des accords qui existent, à les magnifier. D'autres puisent dans les marques de niche ou travaillent le remix pour sortir une nouveauté. Est-ce un mal ? Je suis impatient pour Belle d'Opium, Arsène Lupin et Bleu, et suis curieux de voir ce que propose So Oud, et vous, quel est celui que vous attendez le plus ?

mercredi 7 juillet 2010

Grande braderie d'été !


Je les ai vu, ils m'ont plu, parfois plus, parfois moins. Aujourd'hui, ils ne sont plus et j'ai envie de faire un peu tourner ma collection. Accessoirement, quelques deniers sont toujours une bouffée d'oxygène pour renouveler le panel, pour changer et pour permettre à mon modeste projet perso de prendre une forme pas trop nulle en septembre. Pourquoi ne pas vous en faire profiter, il y a peut être quelque chose que vous aimeriez tester ?

à 10€ :
Navegar de l'Artisan - reste 25ml / 50ml
Brit Homme Burberry - reste 25ml / 30ml
Gucci Homme 2 - reste 25ml / 50ml
Lacoste Style in Play - reste 35ml / 75ml
Lacoste Cool Play - reste 40ml / 75ml
Pi de Givenchy flacon collector - reste 40ml / 100ml

à 20€ - tous en 50ml quasiment pleins :
Guerlain Homme
L'Eau d'Orange Verte d'Hermes
Jardin sur le Nil d'Hermes
Endymion de Penhaligon's
Pi Néo de Givenchy
Play de Givenchy
Intuition homme Estée Lauder
M7 Fresh Yves Saint Laurent
Cuiron de Helmut Lang
Sables d'Annick Goutal (reste 50ml / 100ml)

à 30€ - flacons quasiment pleins :
Mure et Musc de l'Artisan - Edt 100ml
Héritage de Guerlain - Edt 100ml
Tom Ford Homme Extreme - Edp 50ml

Si vous êtes intéressés, laissez moi un message sur olfactorum@gmail.com ou un commentaire. S'il y a des frais de port à prévoir, ce sera en supplément au cas par cas.
Il y a des chances aussi pour que ceux qui ne seront pas vendus ou échangés se retrouvent à la braderie de Lille en Septembre.
Et sinon, je recherche : Bornéo 1834, El Attarine, Sarrasins, Bois et Fruits, tous des Serge Lutens. Si des fois...

Bonne braderie à tous !

dimanche 4 juillet 2010

Le parfum quand il fait chaud...

Canicule, chaleur étouffante, manque d'air, Paris suffoque. Et dans cette atmosphère lourde que les émanations de gazole rendent difficile à respirer, quel parfum porter ? Et surtout, comment ?
Sur peau en effet, beaucoup de parfums auraient tendance à tourner ou à dévoiler trop vite les notes lourdes et sucrées, la finesse de la composition étant rompue. Si la fausse fraîcheur dévoilera les notes florales les plus collantes, vous aurez l'impression que le parfum tient bien la fraîcheur, mais celle-ci envahira aussi votre entourage sans grande finesse. Personnellement, en ce moment, les muguets proprets qui donnent une sensation de fraîcheur me tapent sur le système tellement ils marquent leur présence.
Pourquoi ne pas préférez une Cologne raffinée ?
En revanche, si certaines idées préconçues ont la vie dure, pourquoi ne pas les dépasser ? En effet, il serait dommage d'avoir peur des parfums les plus orientaux comme les ambres, les patchoulis ou même les jasmins ou les roses. Comme je le mentionnais déjà dans un commentaire précédant, plus un parfum sera riche en résines, plus celles-ci vont se fondre à la peau avec la chaleur. En prenant soin de n'en mettre que quelques gouttes dans le cou, sur les avant bras, au creux de la poitrine, le sillage restera discret.
Pour les parfums plus légers ou si vous continuer à porter votre parfum habituel, ils se dévoileront mieux s'ils sont portés dans les cheveux ou sur les vêtements. Afin d'éviter les tâches ou la surdose, le mieux est de vaporiser à environ 50cm du vêtement ou des cheveux.
Et le Méchant Loup alors, qu'a t il choisi ? Cet été, bizarrement, je n'ai plus envie de fraîcheur et laisserai sans doute ceux que je portais habituellement de coté, comme Happy, Blu ou Aqua Marine. Mes quatre préférences du moment se nomment l'Eau d'Hermes, Vétiver extraordinaire, Le Vétiver de Carven et Fumerie Turque.
Et vous, qu'avez vous choisi de porter par temps chaud ?

Illustration : David Hockney, Hermes et Serge Lutens.