Et oui, n'oublions pas aussi les mecs, parce que je m'aperçois qu'eux aussi, font pas mal attention à leur parfum. Dans un esprit vintage assez souvent perçu comme savonneux ou comme "savon à barbe", cette sélection dépasse cette notion pour apporter du réconfort et de la douceur, loin des nouvelles fraîcheurs aromatiques qui nous envahissent, mais qui plaisent. Nous aussi les mecs, on peut être vintage, et je vous assure que nos amies, elles, craquent littéralement.
R de Paco Rabanne : le premier parfum de cet article reprend l'accord fougère classique (bergamote, lavande, coumarine, géranium, mousse de chêne) mais il l'interprète dans un registre aromatique pour finir sur un fond de muscs blancs et surtout de fève tonka à vous renverser la première créature au tant soit peu sensible aux parfums de mâles. Un fond qui fait penser au "tabac blond" et repris depuis dans le non moins réussi Blu de Bulgari, dans un esprit "vacances". Très typé espagnol dans mon esprit (les aromates du soleil ?), bourré de charme, R se maintient aujourd'hui et semble connaitre un renouveau chez les jeunes : étrange me direz vous, mais bien réel, comme quoi il ne faut désespérer de rien quand je dis qu'on ne veut pas que de la nouveauté.
Lacoste Classique pour Homme : même idée, même registre, mais ici, la forme est plutôt verte et pointue axée sur la fraicheur avec un fond très marqué par la mousse de chêne, ce qui accentue une certaine virilité très "peau". Elégant, distingué, mais néanmoins décontracté, il colle à la marque Lacoste, tout comme Style in Play, plus moderne. Curieusement, je l'ai vu dans un Séphora mis plus en avant que le nouveau Challenge noir et jaune qui vient de sortir mais qui mérite franchement de rester derrière ce grand classique. Séducteur et sportif, oubliez le nouveau, osez le classique, pas de regret possible. Accessoirement, je crois que dans le Séphora en question, il était question du 200ml au prix du 100ml, pour les addicts, ça vaut vraiment le coup de raquette non ?
Jules de Christian Dior : autre grand classique dans un esprit plus floral et épicé, c'est une vraie merveille. Doré, jasminé car il joue avec la note animale de cette fleur, cette fougère est plus distinguée, plus élégante que les deux précédents. Un vrai charme qui irait bien avec la photo d'Alain Delon que j'ai choisie pour cet article. Malgré une reformulation qui pour moi est même plus réussie que l'original car moins brutale et moins "vielles épices", ce Jules fera sans doute craquer le votre. Essayez de le convaincre si vous l'êtes vous même.
Derby de Guerlain : l'Ame d'un héro pourrait être son nom tellement il représente la classe et la force à l'état pur. Derby a la fierté d'un aigle toutes ailes déployées et vous envoie son sillage marqué de clou de girofle, de prune et de patchouli comme une walkyrie prend son élan. On reste de marbre devant tant de prestance tellement ce genre de création reste aujourd'hui dans nos rêves. Un parfum oublié, qui n'a jamais rencontré le succès, mais qui a rencontré son public, qui le "véhicule" à merveille faut il croire. Je l'ai croisé en sillage dans Paris, sur le garde du corps d'une personne connue, il était à sa place, statique et de marbre, mais fier et vigilent. Il n'y a plus rien à ajouter.
Rive Gauche pour Homme de Yves Saint Laurent : dommage, ce parfum n'est pas arrivé au bon moment. Il est relativement bien fait mais tombe malheureusement dans un excès d'épices et de muscs blancs qui peuvent faire un peu vulgaire, criard et c'est voulu je crois. Cela dit, contrairement aux quatres autres, je ne l'ai jamais croisé en sillage dans la rue. C'est un parfum très viril, qui à mon sens devrait bien se développer sur la peau d'un mec bien poilu ou d'un black, mais, non expert, je laisserai notre gente féminine apprécier si cela se vérifie. A découvrir pour son coté vintage bien marqué tout de même.
Gentleman de Givenchy : à redécouvrir absolument et dont un article lui a été consacré en novembre 2008 ici. A rédécouvrir au plus vite. Avec une veste ou un blouson de cuir vintage, en fumant un havane, c'est exactement celui qu'il faut.
R de Paco Rabanne : le premier parfum de cet article reprend l'accord fougère classique (bergamote, lavande, coumarine, géranium, mousse de chêne) mais il l'interprète dans un registre aromatique pour finir sur un fond de muscs blancs et surtout de fève tonka à vous renverser la première créature au tant soit peu sensible aux parfums de mâles. Un fond qui fait penser au "tabac blond" et repris depuis dans le non moins réussi Blu de Bulgari, dans un esprit "vacances". Très typé espagnol dans mon esprit (les aromates du soleil ?), bourré de charme, R se maintient aujourd'hui et semble connaitre un renouveau chez les jeunes : étrange me direz vous, mais bien réel, comme quoi il ne faut désespérer de rien quand je dis qu'on ne veut pas que de la nouveauté.
Lacoste Classique pour Homme : même idée, même registre, mais ici, la forme est plutôt verte et pointue axée sur la fraicheur avec un fond très marqué par la mousse de chêne, ce qui accentue une certaine virilité très "peau". Elégant, distingué, mais néanmoins décontracté, il colle à la marque Lacoste, tout comme Style in Play, plus moderne. Curieusement, je l'ai vu dans un Séphora mis plus en avant que le nouveau Challenge noir et jaune qui vient de sortir mais qui mérite franchement de rester derrière ce grand classique. Séducteur et sportif, oubliez le nouveau, osez le classique, pas de regret possible. Accessoirement, je crois que dans le Séphora en question, il était question du 200ml au prix du 100ml, pour les addicts, ça vaut vraiment le coup de raquette non ?
Jules de Christian Dior : autre grand classique dans un esprit plus floral et épicé, c'est une vraie merveille. Doré, jasminé car il joue avec la note animale de cette fleur, cette fougère est plus distinguée, plus élégante que les deux précédents. Un vrai charme qui irait bien avec la photo d'Alain Delon que j'ai choisie pour cet article. Malgré une reformulation qui pour moi est même plus réussie que l'original car moins brutale et moins "vielles épices", ce Jules fera sans doute craquer le votre. Essayez de le convaincre si vous l'êtes vous même.
Derby de Guerlain : l'Ame d'un héro pourrait être son nom tellement il représente la classe et la force à l'état pur. Derby a la fierté d'un aigle toutes ailes déployées et vous envoie son sillage marqué de clou de girofle, de prune et de patchouli comme une walkyrie prend son élan. On reste de marbre devant tant de prestance tellement ce genre de création reste aujourd'hui dans nos rêves. Un parfum oublié, qui n'a jamais rencontré le succès, mais qui a rencontré son public, qui le "véhicule" à merveille faut il croire. Je l'ai croisé en sillage dans Paris, sur le garde du corps d'une personne connue, il était à sa place, statique et de marbre, mais fier et vigilent. Il n'y a plus rien à ajouter.
Rive Gauche pour Homme de Yves Saint Laurent : dommage, ce parfum n'est pas arrivé au bon moment. Il est relativement bien fait mais tombe malheureusement dans un excès d'épices et de muscs blancs qui peuvent faire un peu vulgaire, criard et c'est voulu je crois. Cela dit, contrairement aux quatres autres, je ne l'ai jamais croisé en sillage dans la rue. C'est un parfum très viril, qui à mon sens devrait bien se développer sur la peau d'un mec bien poilu ou d'un black, mais, non expert, je laisserai notre gente féminine apprécier si cela se vérifie. A découvrir pour son coté vintage bien marqué tout de même.
Gentleman de Givenchy : à redécouvrir absolument et dont un article lui a été consacré en novembre 2008 ici. A rédécouvrir au plus vite. Avec une veste ou un blouson de cuir vintage, en fumant un havane, c'est exactement celui qu'il faut.
7 commentaires:
Bonjour! J'admire Rive Gauche même si je ne peux le porter, question de personnalité...
Et que pensez vous d'ANTEUS? Mon Masculin(avec Egoïste)! Mérite-t-il sa place ?
Vos articles sont toujours aussi passionnés et plein d'entrain.
Au fait, serait ce sur le bodyguard de King Karl que vous avez surpris Derby ?
Oui, vous avez raison, j'aurai pu aussi y ajouter Anteus mais par ces muscs blancs et son vétiver bien marqué, il a un peu vieillit en terme de style. Ceux dont je parle curieusement reviennent et ne dénotent pas aujourd'hui. Mais ceci n'est que mon humble avis. C'est un beau parfum en tout cas, merci de l'avoir rappelé.
Un épisode 5 est peut-être prévu mais j’avais envie d’évoquer quelques vieilleries masculines.
Drakkar Noir : totalement ringuardisé au début des années 2000, le masculin des années GTI est-il encore portable ? Une attaque herbacée/aromatique presque agressive bizarrement fruitée à l’ananas chimique, ça dégage les sinus ! S’il sortait aujourd’hui ce serait presque un parfum de niche excentrique ! Il pourrait coller avec un jeune homme tendance à la recherche d’une attitude décalée (mais à éviter pour les quadragénaires et plus).
Cacharel pour Homme : un ylang pour homme, qui l’eut cru ? Toujours aussi élégant, avec son incroyable muscade, dont on ignorait qu’elle pouvait être aussi sensuelle ! Pas du tout démodé de mon point de vue.
Bonne suggestions, mais pas pour Drakkar Noir; là moi, ça ne passe pas. Mais Cacharel pour Homme est effectivement à noter.
En ce qui concerne paco rabanne pour homme, je ne sais pas s'il revient en force, du moin là où je vis. Bien que cette odeur m'évoque mon grand père qui le porte toujours aujourd'hui. À 20 ans je porte parfois ce parfum (que j'adore). Je crois qu'unpeu de vintage ne ferait de mal à personne et j'ai l'impression que tous les jeunes de mon âge portent la denière eau de toilette à la mode pour être absolument sur de ne pas se fait interpeler dans le métro par une joilie demoiselle qui te dit «pardon, je crois que vous portez le meme parfum que mon père... c'est quoi?»
Salut, Méchant Loup!
J'ai été très surpris de voir la photo et la description de Derby de Guerlain que je ne connaissais pas. Il y en encore à vendre à Paris ou il n'est plus fabriqué? Sur ebay, je n'ai trouvé que des miniatures de 4ml... Dommage, je voulais le sentir parce que j'aime bien les parfums ayant des prunes dans la composition comme, par exemple, tom ford extrême.
Wanderson
Wanderson, Derby est encore en vente dans la collection "les parisiennes" et avec le même nom et c'est très joli.
Anonyme : oui c'est effectivement dommage que les jeunes ne portent que des nouveautés pour "djeuns". On s'en fiche un peu remarquez car quand quelques uns font l'effort, de chercher autre chose, c'est louable. Et te doute que même si une jeune fille remarque que "ça sent comme papa", ce soit une sensation désagréable. Et oui, le parfum ne se révèlera pas de la même manière sur un homme de 20 ans que sur un homme de 50, question de peau. Alors, osez !
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