Continuons un peu sur notre lancée, pour quelques belles créations à redécouvrir au plus vite. Autant les premiers avaient en commun cette petite pointe de chic, autant ceux évoqués aujourd'hui sont tous bien différents. Ils gardent un charme qui leur est propre, et une signature qui vous renvoie les flankers et nouveautés au placard. "On en veut pas je vous dis, nous on veut du vintage" !
Le Dé de Givenchy : délicieusement doux et cotonneux, Le Dé est un parfum aldéhydé moelleux, souple et rond où l'on perçoit bien quelques fleurs comme la rose et le jasmin, un peu d'iris et un fond légèrement vanillé tout doux. Chic, ayant une personnalité à mon sens plus intime que son frère l'Interdit, Audrey Hepburn aurait tout aussi bien pu le porter. Si vous voulez rester discrète mais avec un goût certain, Very Irresistible me fait fuir, Le Dé, lui, me donne envie de jouer ! Et s'il s'appelle en fait Le De (sans accent) de Givenchy, un petit accent de couture rétro et joueur lui va si bien.
Cristalle de Chanel : le chic Chanel ne s'imite pas et s'il y a bien un parfum qui traduit cette idée d'une esthétique simple mais toujours de bon ton, dans une certaine vision de modernité, c'est Cristalle. Une ligne, cristalline, claire et limpide, dorée même, renvoyant bien des nouveautés au rang de simple gel douche, Cristalle vous couvre de ces notes d'agrumes verdies, légèrement épicées et métalliques, sur un fond chypré, vert et "moussu". Simple et beau. Oubliez alors la version Eau Verte qui franchement n'apporte rien et moi, me soulève le coeur.
Anais Anais de Cacharel : on a beaucoup dit qu'Anais était un parfum de jeune fille. Pourquoi pas, mais si vous aimez et que vous êtes moins jeune, pourquoi vous en priver ? Anais est un lys plutôt vu dans un registre criard et synthétique, mais qui n'est pas désagréable. Ce qui me frappe, ce sont ces notes poivrées très appuyées, qui pourtant ne sont jamais mentionnées. A essayer parce qu'il est devenu culte, et parce que Méchant Loup, qui n'aimait pas spécialement à priori, l'a connu sur une personne qui le portait à merveille, comme quoi "qui sait porter sait marquer" !
Cabotine de Grès : la féminité jusqu'au bout des ongles. Tubéreuse électrique, ronde, furieusement actuelle et hyper féminine. Ca au moins, ça en "en jette", ce n'est pas vulgaire et c'est bourré de charme. Sous un accord plutôt "vert" fait de prune, de jacinthe, de pivoine, de muguet, de néroli et bien sûr de cette tubéreuse très "couture", un joli petit pied de nez à quelques parfums qui ont suivi, et l'ébauche de quelques succès comme Tendre Poison, plus incisif encore et ... j'Adore, plus calme. "Cabotine, j'adore" !
Le Dé de Givenchy : délicieusement doux et cotonneux, Le Dé est un parfum aldéhydé moelleux, souple et rond où l'on perçoit bien quelques fleurs comme la rose et le jasmin, un peu d'iris et un fond légèrement vanillé tout doux. Chic, ayant une personnalité à mon sens plus intime que son frère l'Interdit, Audrey Hepburn aurait tout aussi bien pu le porter. Si vous voulez rester discrète mais avec un goût certain, Very Irresistible me fait fuir, Le Dé, lui, me donne envie de jouer ! Et s'il s'appelle en fait Le De (sans accent) de Givenchy, un petit accent de couture rétro et joueur lui va si bien.
Cristalle de Chanel : le chic Chanel ne s'imite pas et s'il y a bien un parfum qui traduit cette idée d'une esthétique simple mais toujours de bon ton, dans une certaine vision de modernité, c'est Cristalle. Une ligne, cristalline, claire et limpide, dorée même, renvoyant bien des nouveautés au rang de simple gel douche, Cristalle vous couvre de ces notes d'agrumes verdies, légèrement épicées et métalliques, sur un fond chypré, vert et "moussu". Simple et beau. Oubliez alors la version Eau Verte qui franchement n'apporte rien et moi, me soulève le coeur.
Anais Anais de Cacharel : on a beaucoup dit qu'Anais était un parfum de jeune fille. Pourquoi pas, mais si vous aimez et que vous êtes moins jeune, pourquoi vous en priver ? Anais est un lys plutôt vu dans un registre criard et synthétique, mais qui n'est pas désagréable. Ce qui me frappe, ce sont ces notes poivrées très appuyées, qui pourtant ne sont jamais mentionnées. A essayer parce qu'il est devenu culte, et parce que Méchant Loup, qui n'aimait pas spécialement à priori, l'a connu sur une personne qui le portait à merveille, comme quoi "qui sait porter sait marquer" !
Cabotine de Grès : la féminité jusqu'au bout des ongles. Tubéreuse électrique, ronde, furieusement actuelle et hyper féminine. Ca au moins, ça en "en jette", ce n'est pas vulgaire et c'est bourré de charme. Sous un accord plutôt "vert" fait de prune, de jacinthe, de pivoine, de muguet, de néroli et bien sûr de cette tubéreuse très "couture", un joli petit pied de nez à quelques parfums qui ont suivi, et l'ébauche de quelques succès comme Tendre Poison, plus incisif encore et ... j'Adore, plus calme. "Cabotine, j'adore" !
Précisons tout de même que j'avais aussi envie d'évoquer Vent Vert de Balmain, mais la version actuelle est devenue un véritable ouragan, et cette brise verte, naturelle et pointue qui faisait son charme s'est transformé en chewing gum à l'haleine synthétique. Passons donc, sauf si vous dénichez l'ancienne version.
2 commentaires:
je suis pour qu'on fasse redécouvrir aux gens des parfums vintage!
Oui, moi aussi, surtout quand je sens les nouveautés qui déferlent en parfumerie "grand public" à vous faire déprimer. Je n'en peux plus des odeurs "efficaces", qui font illusion 30 secondes! Du sillage, de l'élégance, du style et surtout de la finesse, voilà ce qui distingue ses parfums de beaucoup trop de "choses" vendues (et achetées ??) aujourd'hui. Je ne prône pas non plus que le Vintage, mais il mérite de sortir du lot dans ce marché plus que saturé. Sophie, oui, faisons les redécouvrir et soulignons les nouveautés qui ont "du" ou "un" style !
Enregistrer un commentaire