dimanche 1 septembre 2013

Tonka vs Tonka Impériale : le juste prix du luxe ?


Après une Vanille fortement inspirée de Cuir Béluga sans vraiment copier, Réminiscence nous livre cette année sa vision de la fève tonka, comme Guerlain l'a fait il y a deux ans. Forte inspiration de la création de Guerlain également pour cette Tonka à quelques nuances près. La fève tonka, pour vous donnez une idée, c'est un peu comme si la pierre de topaze impériale avait une odeur ! C'est blond, clair, légèrement caramélisé, épicée, anisé, vanillé et surtout, c'est doux et polis, tout en étant assez lumineux.

Reprenant quasiment à l'identique la trame faite de romarin, de notes anisées, baumées, douces et amandées de Tonka Impériale, Tonka nuance en revanche plus les facettes florales avec l'appui du jasmin, ce qui apporte beaucoup en finesse. Les épices se font également plus profondes, usant en cela une base "pain d'épices" très à la mode, que l'on retrouve dans Ambre Narguilé, SpiceBomb, CK One Shock, A Men Pure Havane entre autres. 

Mis à part cela, il n'y a quasiment rien à redire : c'est doux, joli pour qui aime ces notes, très équilibré car pas trop puissant ni étouffant, c'est sucré et baumé juste comme il faut, à tel point que j'ai presqu'envie de dire que l'élève dépasse le maitre. Il me parait plus nuancé que Tonka Impériale, comme si ce dernier avait été perfectionné dans ce re-travail. 

Copiez, collez, dupliquez, réduisez le format et nuancez, et l'on comprend alors qu'il est fort possible, vu que la différence de prix entre les deux parfums ne se justifie pas notablement par la qualité des matières premières utilisées, que Guerlain nous vende plus de la marge que ce qu'il y a réellement dans le flacon. Réminiscence, dans la lignée, sait rester accessible, pour notre plus grand plaisir ! 

Après Vanille, déjà très réussi, ce Tonka fait plaisir, et il y en aura peut être encore d'autres... une myrrhe délirante, un bois de benjoin ? Qui sait ? 

Illustrations : Topaze impériale, Tonka Réminiscence, Tonka Impériale Guerlain. 


dimanche 25 août 2013

Braderie de rentrée !

C'est désormais régulier, la braderie d'Olfactorum revient encore en cette rentrée. Déceptions sur moi ou parce que je ne les porte pas assez, je préfère en faire profiter ceux qui les veulent que de garder un gros flacon.
 
Aedes de Venustas pour l'Artisan Parfumeur, 100ml - reste 85ml = 45€ Réservé

Iris Pallida de l'Artisan Parfumeur, 100ml - reste 85ml = 45€ Réservé

Mon Numéro 10 de l'Artisan Parfumeur, 100ml - reste 50ml = 35€  

Chaque flacon est accompagné en cadeau d'un mini vapo de 15ml d'un parfum de la collection "Mon Numéro"
 
Premier Figuier Extrême, 50ml - quasi plein = 30€ Réservé

Traversée du Bosphore , 50ml - quasi plein = 30 € Réservé

Chaque flacon est accompagné de plusieurs échantillons de la gamme de l'Artisan.

L'Eau d'Hiver de Frédéric Malle, 100ml - reste 55ml = 40€ Réservé
Accompagné d'un vapo rempli d'env 6ml de En Passant.

Volutes Eau de Parfum de Diptyque , 75ml - reste 60ml = 35€  Réservé
Accompagné d'un vapo rempli de 15ml de Tam Dao. 

Eau de Narcisse Bleu d'Hermes, 100ml - reste 55ml = 30€ Réservé
Accompagné d'un échantillon d'une Hermessence.
 
Je recherche : Tam Dao, Santal Masoîa, Dior Homme (non Intense, en version "Demachy"), pour achat ou échange éventuel si flacon d'origine.

Jusqu'au 17 Septembre, les 3 parfums d'ambiance que j'ai créés, Ma Rose, Ma Garrigue, Mon Piano Bar, en vaporisateur de 50ml, sont vendus au prix de 15€ au lieu de 20€. 

Pour tout renseignement ou commande, merci d'envoyer un mail sur olfactorum@gmail.com. En cas de frais de port, prévoir entre 7€ et 10€ par flacon.



jeudi 15 août 2013

Leather Oud - Dior 2010 : bédouin des villes.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la parfumerie de 2013 se concentre quasiment exclusivement au travail autour du oud et de notes orientales, sans doute pour des raisons économiques, car en ces temps instables dans les pays où l'offre parfums est saturée comme chez nous, chercher à séduire là où il y a de  l'argent peut expliquer en partie ces choix. Parfois, c'est frustrant, car tout un pan de la parfumerie est négligé, parfois, cela permet de redécouvrir des accords qui ne sont pas très communs dans nos contrées, mais qui exercent un certain attrait par leur forme olfactive.  

Ce serait un peu le cas de Leather Oud de Dior : sec, brut, ce n'est sûrement pas un parfum fait pour plaire de manière évidente au plus grand nombre, mais c'est aussi ce qui fait sa force. Ici, c'est une âme, un esprit, qui nous sont transmis sous forme de parfum, et il faut aller les chercher chez les bédouins. Sans faire cet exercice, Leather Oud sera peu compréhensible. 

Que se passe t il sous la tente bédouine ? Peaux étalées, épaisses couvertures de laine rêche, préparation de tajines et de thé à noir à la menthe, cuir tanné des peaux de chameaux, sable chaud et herbes sèches, résines d'encens que l'on brule. N'allons pas chercher plus loin, Leather Oud n'est pas plus compliqué dans son inspiration. Tout s'y retrouve, des épices froides comme la cardamome et la girofle utilisées pour cuisiner, du cuir tanné très brut, en passant par ces notes brûlées un peu goudronneuses, qui fondent sur un lit de baumes résineux et vanillés. Très brutal dans son envolée, légèrement camphré, il développe beaucoup plus de douceur dans son évolution. Son schéma olfactif est le même que Dzing de l'Artisan parfumeur, mais dans Leather Oud, ce serait un peu comme si la douceur animale-ambrée de Dzing s'était évaporée sous un soleil brulant.

Aujourd'hui, le bédouin n'est plus dans le désert. Il a troqué le chameau contre une Mercedes rutilante à l'intérieur de cuir noir surpiqué et qui laisse s'évader la puissance de ses chevaux dans les vapeurs d'essence, qui est ici bon marché. L'air rafraîchi de la tente a laissé place à celui, climatisé, des buildings ultra modernes et des centres commerciaux. Son nez s'est asséché, et son regard ne se porte plus sur l'immensité d'un désert aride, mais sur une pluie de gratte ciel qui gravitent en hauteur et rivalisent de formes diverses. Leather Oud, c'est un peu le parfum de ce bédouin des villes, fidèle à ses racines, à sa culture mais ayant évolué avec son temps.

Illustration : Deux cheiks de Dubaï en face de la fontaine avant Burj Khalifa, Dubaï Emirats Arabes Unis, sur 123rf.com. Dior.

samedi 3 août 2013

La vierge de fer - Serge Lutens 2013 : entrez dans le parfum, innocents !

Lors d'un sniff-test quasiment à l'aveugle, vous reniflez pas mal de choses avec souvent, la même rengaine : on vous propose des fleu-fleurs toutes plus ou moins semblables, avec par ci, une "jolie note" de jasmin qu'il faut deviner, et par là, une rose plus fraîche que vraie que vous vous sentez obligés de voir, alors qu' au final tout cela ressemble plus à un bouquet synthétique issu d'une extraction de pétrole et habillé de fleurs, pas trop laid certes, mais qui cherche plus à ce que l'on dise "ça sent le parfum" qu'à se rapprocher de l'odeur d'un vrai bouquet. 

Puis, voilà qu'arrive sous votre nez une petite chose qui vous interpelle : immédiatement, innocemment, naïvement, vous avez l'impression d'entrer chez un vrai fleuriste, avec de jolies fleurs fraîches toutes plus belles les unes que les autres. Vous devinez jacinthe, muguet, chrysanthèmes, roses, feuilles vertes, immenses bouquets de lys, et même la rosée fraîche du matin vient chatouiller vos narines aguerries de sa fraîcheur. Les lys livrent le coeur de leurs pistils avec cette petite pointe épicée, mais il y a du monde autour, ils sont loin d'être seuls. 

Cette sensation innocente, qui fait appel au laisser aller et à une vision naïve devant la beauté simple que représente le fait d'entrer chez un fleuriste pour quelqu'un qui aime les odeurs, c'est ce que j'ai éprouvé en découvrant La vierge de fer. Pour donner du corps et du répondant à ce bouquet floral, la pomme, la poire, et une légère odeur de banane et de pêche blanche appuient le sillage et le fond en restant duveteux, bien juteux sans, curieusement, faire trop synthétiques. Cet écueil n'a pas du être facile à éviter. On pourait y percevoir un aspect shampoing ou gel douche, mais pour faire un beau floral, difficile de ne pas travailler avec ces notes. Ici, elles sont entourées, habillées, texturées, ourlées, travaillées, et jamais seul prétexte à conquérir votre nez.

Virginal, pur, d'un effet très naturel, c'est ce que j'ai pensé de La vierge de fer. C'est un peu comme si on était allé chercher l'essence même d'un fleuriste pour en faire un parfum de peau féminin, délicat, qui me renvoit à certains bouquets de Guerlain comme Guerlinade en son temps par exemple. Il laisse deviner qu'une voix douce à la peau claire, vêtue de tissus délicats et fleuris s'offre à votre regard et cherche à vous séduire d'un charme malin et délicat.

Elle vous attire, c'est plus fort que vous ; innocents, vierges, vous êtes face à face. Qui sait si vous saurez vous parler ?

Un beau bouquet floral comme cela ne s'est pas vu depuis longtemps, très pur, et qui prend le contrepied de la tendance en cherchant plus à conquérir les âmes romantiques qu'à se prostituer pour le Moyen Orient, quelle audace, quel poigne, quelle main de fer ! Bravo !

Illustrations : Lys, Serge Lutens.

dimanche 28 juillet 2013

De Minotaure à Invictus, la méditerranée comme culture !

Depuis 20 ans que Minotaure de Paloma Picasso est arrivé sur la marché, un accord habille la parfumerie masculine en toile de fond. Pour avoir une idée de ce dont il s'agit, il suffit de parcourir ces quelques parfums pour hommes, qui ont tous au moins un point commun : la méditerranée en référence. 

En parcourant ce panorama, vous remarquerez que dans la communication et les visuels, les muscles et une virilité sans poils, parfois avec des tatouages, parfois avec un coté sport, souvent, avec un visage de dieu grec se répète. Deux codes couleurs reviennent : le bleu et le gris, puis le jaune-orangé et le rouge ! Ceci pour évoquer d'un coté la mer, le marbre lisse des statues, une idée de fraicheur et d'horizons lointains, et de l'autre, la fougue, la passion, le caractère passionnel fort que la méditerranée laisse s'exprimer. 

Dans les quatre parfums cités, une trame olfactive se dessine. Même si elle n'est pas traitée tout à fait de la même manière, en les comparant, elle se devine voire même saute aux yeux assez facilement. Comment la définir ? L'accord semble être construit autour de salicylates, pour évoquer le sable et la crème solaire, et de notes marines légères, pour rappeler la mer. La virilité est induite par la fleur d'oranger, la lavande, la coumarine, le pin et les herbes aromatiques (basilic, anis, coriandre, sauge), très présentes en Grèce et en Italie, reprenant le schéma "fougère" assez classique de la parfumerie masculine. Cette trame est boostée par des agrumes et des aldéhydes pour évoquer la fraicheur, et se prolonge toujours dans une douceur suave entre la vanille et les baumes de tolu ou de benjoin et sur des notes boisées de cèdre et de vétiver.

Dans ce tableau méditerranéen, Minotaure serait le dur au coeur tendre, très marqué par la douceur mais d'une puissance de séduction rare, Cerruti Si le séducteur, car c'est celui qui se fondra le plus sur la peau et laissera un sillage très maitrisée entre suavité solaire et virilité, Sculpture, l'authentique, car dans sa signature, ce serait un peu le maitre étalon des quatre. Invictus serait le puissant, car il rejoue la carte "oud-tabac froid" de One Million avec une fraîcheur brute et efficace, qui fait tout pour se faire remarquer pour gagner là où les autres ont échoué, mais avec une évolution au bout d'une heure qui laisse ressortir la signature commune, tout en douceur. Dans les quatre, j'y vois donc toujours la même toile de fond, le même décor, qui reste sur la peau qui invite au voyage sous la chaleur, en bord de mer, en regardant l'horizon. Et vous savez quoi ? J'aime cette signature.

La méditerranée se met à l'honneur à Marseille dans ce merveilleux musée, impressionnant, qu'est le MuCEM, mais ne laisserait-elle pas aussi, en parfum, son empreinte olfactive ?

Illustrations : MuCEM Marseille, Paloma Picasso, Nikos, Cerruti, Paco Rabanne.

vendredi 19 juillet 2013

Dis maman, ça sent quoi l'héliotrope ?

L'héliotrope pousse au printemps, et fait de toutes petites fleurs violettes, qui sentent très très bon : "si tu savais mon enfant, comme cette odeur est séduisante, douce, apaisante, comme un beau jardin coloré."

L'héliotrope, ça sent l'amande, la vanille, la madeleine au beurre frais, mais c'est aussi un peu poivré comme l'oeillet. Très odorante, cette fleur n'a pourtant pas été si exploitée que cela en parfumerie. Mis à part dans l'Heure Bleue de Guerlain, où elle apporte la signature crémeuse, et dans Héliotrope d'Etro, où elle est plus simplement travaillée, il n'y en a pas beaucoup. 

Pourtant, n'était il pas judicieux de la part des parfums Nicolaï de vouloir revisiter cette fleur en soliflore, dans un contexte romantique et contemporain, avec de jolies notes nouvelles, plutôt gustatives, qui apportent la dimension gourmande de la fleur sans écraser le reste ? L'oeillet, note au combien classique et très utilisée au tous débuts de la parfumerie moderne, sert de base dans un accord classique de violette, de rose et de girofle. Il signe la fragrance de ce parfum espiègle. L'orange et quelques agrumes bien pesés apportent la lumière et la jeunesse, et donnent l'impression de glisser le long des fleurs. 

Au final, Kiss Me Tender est un parfum cocon et gourmand, espiègle, dessiné comme une aquarelle aux tons mauves, que l'on aime pour sa douceur et sa volonté de non violence. Il renoue avec une innocence parfois outrageusement oubliée, et c'est pour cela qu'il fait du bien. 

"Alors tu vois mon enfant, l'héliotrope, il sent maman !" 

En effet, Kiss Me Tender laissera dans un souvenir de gamin, l'odeur inoubliable d'une mère adorable, comme un tendre baiser ! 

Illustration : Céline Couleuvre, Parfums de Nicolaï.

lundi 8 juillet 2013

Les Exclusifs de Chanel : quel est donc leur secret ?

Phénomène assez impressionnant avec certains des parfums de la gamme des Exclusifs de Chanel, le décalage entre la touche et la peau est tel que je ne comprends pas, techniquement, ce qui explique cela. La qualité des matières seule ne peut être l'unique raison. La technique, un accord secret, une formule magique qui ferait que sur peau, et surtout, s'ils trouvent la bonne personne, un exclusif devient vraiment unique ?

Voici donc quelques anecdotes vécues autour de quatre d'entre eux.

Jersey : quand je l'ai découvert à sa sortie, sur touche, il me laissait franchement dubitatif, avec cette lavande que je trouvais assez évidente, cet accord vanille musc que je trouvais gras et collant, et une personnalité étrange. C'est alors que je croise une amie dans un environnement de rêve, et que je sens son sillage. Bien sûr, je ne peux m'empêcher de lui demander ce qu'elle porte, avec tout de même l'intuition que ce sillage avait quelque chose de Chanel. Très abstrait, léger, fin, lumineux et doux, il me faisait penser à Infusion d'Iris et Eau Première en même temps, et impossible d'y lire la lavande et la vanille comme sur touche, mais plutôt du narcisse, de l'iris et des aldéhydes. Etrangement, il avait trouvé "sa" peau, et "sa" personnalité. Sur elle, il prenait toute "sa" dimension.

Beige : un soir, alors que je recevais des amis, l'une d'entre elle se faufile dans ma chambre et renifle quelques uns des parfums de ma collection. Sans que je ne le sache, elle craque sur Beige, et se vaporise quelques pschitts. Alors qu'elle revient dans le salon, et ne sachant pas ce qu'elle portait, il émanait de son sillage, certes pas hyper original, une sorte de tubéreuse solaire, et un muguet lumineux et assez charnel. Ce sillage très couture, m'est apparu ultra féminin, presque "sexuel", mais fin et beau. Je lui demande ce que c'est, elle me dit alors avoir eu un coup de coeur pour Beige. D'autant plus étonnant, qu'elle a du caractère et que je l'imaginais, moi, sur une femme très froide voir article ici !

1932 : celui-ci, je n'aurais pas parié un sou qu'un jour, il entrerait dans ma palette personnelle. Percevant sur touche une sorte d'iris fruité un peu sucré avec un petit quelque chose de Coco Mademoiselle, je n'imaginais pas ce qu'il allait dévoiler sur ma peau. Le jasmin, note que je porte dans mon coeur car c'est une note "familiale", se dévoile avec une douceur que je ne lui avais jamais connue auparavant. L'iris adoucit légèrement l'évolution sans en faire trop et sans être vraiment poudré, et les notes cuirées ne sont pas animales ou fumées à outrance. Le parfum est d'un équilibre qui m émerveille, très facetté dans son évolution au quotidien, surtout depuis que le soleil est revenu !

Sycomore :  vous pensez que le vétiver est LA note masculine par excellence  ? Il semblerait que Sycomore confirme la règle. Un jour pas comme les autres, je décide de sortir un peu de mes parfums habituels pour tester Sycomore avec un tout petit échantillon. Ouuuuaaaahhhh quelle journée !! Deux personnes ont remarqué que ça sentait bon dans mon bureau, une a fait une remarque devant l'ascenseur "vous ne trouvez pas que ça sent bon ici ?", et deux m'ont demandé "qu'est ce que tu portes, ça sent vraiment hyper bon ? ", l'une d'entre elle ayant ajouté, "ça te va super bien" ! Ceci n'arrive JAMAIS les autres jours, sauf une fois, avec un autre vétiver, celui, extraordinaire, de Frédéric Malle ! Faut il encore insister pour craquer ? C'est tout récent, mais conséquence, Sycomore vient, tout frais, de rejoindre l'étagère de la salle de bain, à coté de Cuir de Russie et 1932.
Voilà, j'ai raconté ma vie, mais cela prouve qu'un parfum, quand il est beau, se vit plus que ne s'achète sur un coup de tête, et quand il trouve la bonne personne, il se passe un truc. Dans mon expérience, seuls les exclusifs m'ont fait vivre cela à ce point, et quel plaisir ! 

Illustrations : Chanel.