vendredi 3 mai 2013

Or Black - Pascal Morabito réédition 2013 : j'adore ce truc !

A peine remis de l'émotion suscitée par l'Eau de Narcisse Bleu, voilà que je tombe sur une autre belle surprise, alors que je ne m'y attendais vraiment pas ! Depuis des années, je cherchais désespérément à retrouver Or Black de Pascal Morabito, disparu de la distribution classique, et qui revient aujourd'hui là où on est loin de s'y attendre, par un circuit de boutiques "outlet" où il est bradé entre 20€ (Métro Faidherbe Chaligny Ligne 8) et 40€ (Métro Robespierre Ligne 9) le 100ml (si, si, vous lisez bien).

Faisant abstraction de ce prix bas, j'avais en tête que ce parfum était la seule référence que l'on pouvait qualifier de "tubéreuse au masculin". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne fus pas déçu. Il est sans doute aujourd'hui un peu différent de celui d'origine, mais il reste tout de même très facetté, et au porté, il oscille dans un tourbillon de note complexes et difficiles à identifier clairement.

Or Black est en effet une sorte d'archétype de l'accord vétiver-tubéreuse-cuir, repris dans Vierge et Toreros et dans Me Myself & I. On retrouve les mêmes notes, avec autant de caractère que le premier, plus de prestance et de profondeur que le second, et globalement, plus de souplesse dans le sillage que les deux. Il s'habille en tête d'une facette fougère-aromatique de basilic, de coumarine et de lavande, classique d'un masculin des années 80, qui peut faire écho à Kouros, Azzaro pour Homme, Anteus et Brut, en mêlant à la fois un coté très savonneux de "bon père de famille" d'une fougère classique à des notes viriles un peu "cra-cra" et animalisées, comme tous les parfums cités le font aussi. La tubéreuse, le vétiver et les notes cuir le distingue pourtant très nettement de ces cousins de l'époque et signent le sillage avec une personnalité affirmée, presque médicinale, archi-sensuelle. Au bout de quelques heures, la vanille, l'encens, les muscs et les baumes se réveillent, donnant l'impression parfois de sentir Jaïpur. La belle surprise pour moi, c'est d'y voir une facette de peau mouillée, comme dans Dans tes Bras, et un vétiver en clair-obscur qui me fait penser à Vétiver Extraordinaire.

Or Black travaille vraiment sur ma peau, car il n'a rien à voir avec ce qu'il sent sur la touche, le cuir, les bois et les baumes prenant vite le dessus sur les notes propres et aromatiques. Le cuir qui peut paraitre plat sur touche, se "mouille" et s'assouplit dans le vétiver, et la tubéreuse, bien là, se fait discrète.

Bien qu'il me paraisse facetté et doté d'une personnalité affirmée, je ne dirais pas d'Or Black qu'il est d'une finesse extrême. Pourtant, il m'a fait un effet "ouah, j'adore ce truc" viril, sensuel et original, et il mérite d'être connu ne serait-ce qu'en tant qu'instigateur de l'accord tubéreuse-vétiver-cuir. Le cuir comme référence à la marque de ce créateur de bagages, une tubéreuse "virile", un flacon original relooké de manière assez qualitative, tout ceci est trop rare de nos jours pour être passé sous silence. Vu le prix, ne surtout pas se priver de cette sorte de must-have en référence avant qu'il ne disparaisse à nouveau et franchement, il tient tête à bien des parfums, même de niche ! 

Illustrations : Or Noir et Or Black (flacon original) de Pascal Marabito. 

lundi 29 avril 2013

Suggestion du jour : et pourquoi pas ???? Merci de lire attentivement le complément en bas !

Il me vient en tête en travaillant sur un parfum d'ambiance suggéré par Les Biches en Folie à Montreuil,  d'un message, qui pourrait figurer sur les emballages de nos parfums favoris sans nuire à leur image, bien au contraire.

Message : "Un parfum de qualité, de par sa forte potentialité à contenir des matières premières d'origine naturelle est un produit qui peut présenter des risques d'allergies pour les personnes sensibles. Si vous avez connaissance d'une sensibilité particulière aux composants ci-dessous, nous vous invitons à éviter de le vaporiser directement sur la peau". 

Liste de composants pour exemple : Linalol, Géraniol, Coumarine, Eugénol, Citronellol, Limonene etc. 

N'oubliez pas que les cas révélés d'allergie suite à une réaction avec un parfum sont de 2 personnes sur 1000 après vaporisation sur peau (oui oui ! Toute cette législation, ce temps, ce gaspillage d'argent, d'énergie créative et de bridage, uniquement pour éviter cela !). 

LE PARFUM NE TUE PAS ...

... et peut même éviter le suicide et la dépression de par son action relaxante, son influence sur notre bonne humeur, l'attirance qu'il provoque et le plaisir qu'il procure.

Ce message fait il peur ? Cela vous parait il représenter un frein à la consommation, qui de toute façon s'effondre sous la saturation ? N'est ce pas le bon moment ?
Un coté informatif et décontracté, l'accent est porté sur le naturel, la composition, et n'exclut pas les autres composants, une transparence et une liste qui peut s'allonger en fonctions des études menées.

AVERTIR OU INTERDIRE ET SE BRIDER ?

Une main tendue à l'industrie du parfum, aux parfumeurs, aux passionnés, aux clients, pour se poser la question ! Je ne suis hélas pas décisionnaire, mais je voulais juste émettre cette suggestion ! Une main tendue à l'industrie, qui peut peut être faire réagir. 

Qu'en pensez vous, car votre avis (experts, professionnels, lecteurs, clients), pourrait peut être faire changer la donne ?

Et pour compléter la lecture, lire cet article du Monde. Il y a quand même de quoi se remuer les fesses ..!.. Alors  en avant, marques, parfumeurs, fabricants, distributeurs, passionnés, on se bouge le c... , vous avez plus de moyens et beaucoup plus à perdre que moi  !

dimanche 7 avril 2013

Eau de Narcisse Bleu - Hermes 2013 : il est des parfums dont on rêve !

Il y a des matières que l'on aime : dès l'ouverture d'un flacon d'absolu narcisse CO2 de chez LMR, c'est une émotion intense qui vous saisit ! Cette matière, à la fois douce, lumineuse, qui sent le foin, la peau, le soleil et la terre, étincelle en composition, où elle évolue avec une subtilité rare. Luxueuse, voluptueuse et veloutée, elle me fait l'effet d'une parure sur une peau, car pour moi, elle brille et se fond à la personne qui le porte.

Il est des parfums dont on rêve : vouloir travailler le narcisse est une sorte de défit. Résistant, à la fois sourd et montant, pas facile à dompter, je l'imaginais il y a quelques temps dans une composition lumineuse. Pour moi, c'est une matière de couleur bronze. Le parfum rêvé aurait cette aura discrète, une douceur piquante, scintillante, qui s'opposerait à un effet "daim" et foin très précieux, patiné et fondu. Une sorte de contraste, qui aurait percé le secret que cette matière voudrait cacher.

Il est des parfums que l'on attend : octobre 2011, alors que je lis le journal du parfumeur de Jean Claude Ellena, je retiens le passage où il s'attarde sur un travail autour d'un parfum nommé Narcisse Bleu. Alors que je découvrais au même moment l'absolu narcisse des Laboratoires Monique Rémy, l'idée me prend de tâtonner le sujet sur une formule au nom de code OCPBL5. Ce dernier s'avère plus "coumarine et chocolat" en comparaison à l'Eau de Narcisse Bleu, mais comment ne pas être attentif et fébrile à l'idée de voir la promesse en vrai, devant moi, dans un flacon et sur un rayon, et de la vaporiser sur touche, puis sur peau ? Impossible.

Il est des parfums qui nous émeuvent : car oui, l'idée que l'on s'en faisait est conforme, c'est exactement cela ! Le but n'est même pas touché du doigt, il est atteint. Subtil, le narcisse parle dès les premières notes. Travaillé autour de toutes ses facettes propres, à peine habillé de bergamote, de bois fins (sans doute un peu de cèdre blanc et de vétiver), de la délicatesse poudrée de l'iris et du maté de la lumière résineuse de l'encens, de la douceur sucrée et légèrement farineuse du néroli et des salicylates, de quelques épices froides comme la muscade et le poivre blanc et d'un fond assez subtil autour de la fève tonka et des muscs blancs, le bronze narcisse se teinte de nuances bleues, argentées, blanches et étincelantes.

Il est des parfums auxquels on s'attache : l'Eau de Narcisse bleu fait partie de ces parfums de peau subtils, doux, d'un luxe simple, mais vrai ! 

Incontestablement, un très beau travail de parfumeur amoureux des matières, un vrai ! 
 
Illustrations : Nick Knight, Hermes. 

jeudi 28 mars 2013

Panorama de news pour nous les Zommes.

Quand il s'agit de parfumer les zzzzommes que nous sommes, on a longtemps chercher à nous séduire par des accords ayant une certaine personnalité, et même si les fougères ont toujours tenu le haut du pavé, le traitement de la matière laissait apparaitre quelques belles signatures. Je pense à Dior Homme, Le Mâle, 1881, Black XS, Spice Bomb, A Men, et même One Million et j'en passe. Tous ont au moins le mérite d'être identifiables. 

En 2013, que nous propose t on en ce début d'année ? Et bien a peu près le même raisonnement que pour la parfumerie féminine : on applique une recette marketée et facile, puis on la décline. Cela donne alors un paysage assez comique : aurez vous envie de lâcher 70€ dans "ça", sous prétexte que c'est nouveau ? Soyons sérieux !  

Azzaro pour homme Summer Edition 2013 : du citron, de la menthe, du basilic, de la lavande et de la sauge, beaucoup de bois bien virils. 

1881 Aqua Forte : du citron, de la menthe, du basilic, de la lavande et de la sauge, beaucoup de bois bien virils. 

Le Beau Mâle : du citron, de la menthe, du basilic, de la lavande et de la sauge, beaucoup de bois bien virils, avec quand même, vaguement lointain, la signature Le Mâle, si on est un peu devin ou fin nez. J'ai plus le sentiment qu'il a été conçu pour les ours poilus tellement il "cogne" (est-ce pour cela qu'il y en a un sur la photo?), que pour l'éphèbe imberbe qui est assis dessus.

Givenchy Gentlemen Only : on enlève un peu de menthe et de basilic, ou booste la lavande, la sauge, les bois ambrés, ou regarde un peu du coté de Le Mâle et de Noir de Tom Ford (parce qu'on a vu que c'était bien) et on essaie de faire pareil, on garde quand même la trame chyprée de l'original, mais le résultat (??) :- ( . Un nom qui évoque l'entrée d'un club gay, une formule d'un triste suranné. Ca ressemble à une fougère vue et revue, texturée certes, signée et dense, je veux bien, mais comme s'il faillait "suggérer" à ceux qui ont porté Le Mâle il y a 15 ans, qu'ils doivent passer à autre chose car ils ont pris de l'age, on nous sert un peu de tout ça. Au final, on suffoque.
Très honnêtement, préférez l'original Givenchy Gentleman, "vintage" juste comme il faut, donc en plein "in the move" et à redécouvrir pour le coup.

Woili Woilou !!! Serez-vous capables de faire la différence ? 
A bientôt et bonne chasse aux oeufs ce week end ! 

Illustrations : oeufs de Pâques rigolos, Azzaro, Cerruti, Jean Paul Gaultier,  Givenchy.





vendredi 15 mars 2013

Mistral Patchouli et Ambre Nue - Atlelier Cologne : inspirés ?

Atelier Cologne, nouvelle marque qui monte et qui se propose d'apporter sur le marché du parfum une vision plus "matière" de la Cologne, une vision qui se nomme "Absolue". Construites comme des parfums mais aussi faciles à porter que des Colognes, tel est le propos de ces créations.

Aujourd'hui, je voulais m'attarder sur Ambre Nue, qui selon les jours et la température extérieure sera soit douce et très soyeuse sur peau, soit plus brute, presque animale ! Le labdanum en est la note centrale et elle se fait remarquer dès le départ. Normale, c'est un ambre assez classique dans son envolée, mais un ambre qui s'habille d'une note de café torréfié et de bois blancs qui ressort sur moi, le tout d'un effet très sec. Dans l'évolution du parfum, qui passe par des note fruitées, lactées, lavandées même et toujours très en adéquation avec la peau, c'est un fond ozonique et fruité qui se dévoile, qui me fait personnellement penser à Ananas Fizz ou Batucada. C'est assez surprenant comme construction, mais lorsque l'on sait que l'objectif était de recréer l'odeur mystérieuse d'une fleur des montagnes, ambrée, chaude et solaire, on ne s'étonne pas de cette pointe fruitée. C'est pour moi le plus original de la marque, car peut être le seul qui apporte un vrai plus sans copier ou être un peu "facile" dans sa construction.

Sans copier, ce qui ne semble pas être le cas de Mistral Patchouli. A la découverte, je me disais : "c'est très beau, très harmonieux, très chic et rudement bien construit, un beau patchouli léger", mais quelque chose me gène jusqu'au déclic ! Et ce déclic venant, tout tombe : Mistral Patchouli met littéralement un vent à l'Eau d'Orange Verte d'Hermès, magnifique grand classique. Il tente peut être de lui usurper une identité, une clientèle aussi, mais sans le dire ni le montrer. Alors oui c'est joli, on a un peu plus dosé le patchouli et on a modernisé le tout avec la même note ozonique que celle citée plus haut dans Ambre Nue, mais c'est tout de même à la limite du plagia ! Il plaira donc à celles et ceux qui trouvent les Eaux d'Hermès trop fugaces, ou aux jeunes branchés qui ont été habitués à sentir cette odeur dans les hôtels de luxe en prenant leur douche et qui ne se rendront même  pas compte de la filiation. Beau, certes, mais c'est dommage !

Illsutration : Stephen Poff from Flickr, Atelier Cologne.

samedi 9 mars 2013

En Mars on débarrasse !


La grande braderie d'Olfactorum n'avait pas eu lieu depuis bien longtemps ! Elle revient en ce mois de Mars 2013, avec quelques occasions à ne pas rater certainement pour certains d'entre vous. Comme d'habitude, si vous êtes intéressés, contactez moi sur olfactorum@gmail.com. Livraison en mains propres ou frais de port à prévoir en plus si besoin (autour de 6€ en général).

Notez que je suis moi même intéressé par Premier Figuier de l'Artisan (normal ou extrême, 50 ou 100ml), par Philosykos de Diptyque (50 ou 100ml mais de préférence dans ancien packaging), et Figuier de Heeley. A acheter ou échanger. N'aurais je donc pas une petite envie de figues ???

80€ - Ambre Narguilé 100 ml (il reste environ 70ml) : celui là je le porte, mais très honnêtement, j'en ai trop et ce grand flacon ne se vide pas , je préfère donc en faire profiter quelqu'un d'autre. PLUS DISPONIBLE

35€ - Noir de Réminiscence 100ml (il reste plus de 50ml) : idem que pour Ambre Narguilé. DISPONIBLE

35€ - Habit Rouge Eau Légère 100ml (il reste environ 80ml) : ce fut une occasion, mais je ne le porte pas. DISPONIBLE

35€ - Eau de Gentiane Blanche 50 ml (plein) : je ne le porte pas. PLUS DISPONIBLE

20€ / pce -  je ne les porte pas.

Dzongkha 50 ml (plein) PLUS DISPONIBLE
Mimosa pour Moi 50ml (plein) PLUS DISPONIBLE
Poivre Piquant 50 ml (quasi plein) PLUS DISPONIBLE
Verte Violette 50ml (quasi plein) PLUS DISPONIBLE
Préparation Parfumée André Putman 100ml (reste 50ml) DISPONIBLE

15€ - Vétiver Sport 75ml (il reste la moitié) : porté mais plus porté aujourd'hui, car je lui préfère le Vétiver actuel, même si la différence ne saute pas forcement au nez.  DISPONIBLE

15€ - Gucci Homme 2 50ml (il reste la moitié) : porté mais plus porté aujourd'hui. PLUS DISPONIBLE





dimanche 3 mars 2013

L'Eau du 34 Boulevard Saint Germain - Diptyque : ça sent beau !

Même si ce titre parait un peu facile, il faut bien reconnaitre que parfois, certains parfums "sentent beau". Pourquoi et qu'est ce que cela veut dire ?

Avec le 34 Boulevard Saint Germain Eau de parfum, Diptyque souhaitait fêter son cinquantième anniversaire avec un parfum "signature", quelque chose qui puisse évoquer la marque et véhiculer son état d'esprit de par le monde. Pour cela, le choix s'oriente assez naturellement vers l'idée suivante : "pourquoi ne pas faire un parfum qui sentirait notre boutique historique ? Il doit bien y avoir quelque chose de pas mal à faire autour de ça ? C'est donc la technique nommée "headspace" qui a été utilisée pour capter, avec des nez électroniques, les notes qui flottent dans l'espace de la boutique. Cette technique, aujourd'hui très au point, permet entre autre de recréer de manière très fidèle tout type d'odeur, que se soient des fruits juteux dont on ne peut rien extraire (figue, pêche blanche, fruit de la passion), de fleurs (muguet, frésia, magnolia), de produits de luxe (cuir, caviar) ou d'espaces (dont la boutique du 34 boulevard Saint Germain), en captant les principales molécules, en les analysant ensuite sur un chromatographe, puis en les "réassemblant" dans l'ordre ou elles ont été identifiées.

Que l'on aime ou non l'Eau de Parfum, qui est très fidèle à ce que sent la boutique en effet, c'est une autre vision, un autre moment de la boutique qui a été choisi pour l'Eau du 34, et pas seulement une concentration plus légère. Olivier Pescheux est parti certes de la même copie, mais l'a complètement revue dans un esprit plus vert, plus frais, moins chaleureux. Le résultat serait un peu comme si l'on avait vaporisé l'Ombre dans l'Eau et Philosykos dans la boutique juste avant d'y entrer. Les notes de l'eau de parfum n'apparaissent donc que de manière lointaine, et c'est avant tout une très belle note de cassis fruité, de feuille de tomate verte et de rose fusante qui nous accroche au premier abord. Une évolution en douceur vers des notes très "Cologne" de fleur d'oranger, d'agrumes, et une subtile figue en filigrane, très douce, signe cette eau.  Les notes chaudes de l'eau de parfum se retrouvent, mais en beaucoup moins présentes. 

Une belle réflexion, une belle traduction une composition très maitrisée, très équilibrée, d'un sillage et d'une évolution sur peau vraiment jolie, qui représente vraiment la marque en faisant le trait d'union entre plusieurs créations comme l'Ombre dans l'Eau, Philosykos et les Colognes, avec en fond, suggérés, les grands classiques comme l'Eau, l'Eau Trois et Eau Lente, car on y retrouve aussi des épices et de l'encens.

Bref, si la boutique est belle, la marque l'est aussi, et cette Eau du 34 serait comme un parfum qui "sent beau" ! 

Notez que 34 boulevard Saint Germain est une gamme et non un parfum : seule une trame est commune entre l'eau de parfum, l'eau, le spray d'ambiance, le sablier, la bougie, mais tous se nuancent en fonction du support, en accentuant soit le vert, soit le chaud, soit le frais. A savoir, car c'est une approche globale et réfléchie.

Illustration : Diptyque, boutique du 34 boulevard Saint Germain et l'Eau du 34.