J'ai découvert Djedi lors de la réédition de 1996. Le flacon me faisait envie dans la vitrine de ma parfumerie préférée de l'époque. Un jour, une des vendeuses a bien voulu me faire sentir ce qu'il y avait dans ce précieux flacon. Ce souvenir demeure encore aujourd'hui.
La première image qui m'est venue fut celle d'un désert brûlant et des richesses de l'Arabie. Le parfum s'est dévoilé ensuite comme un conte. Le génie sort de la lampe et réalise un rêve : un homme galope dans le désert, une rose à la main, qui l'apporte à sa promise. Le sable vole sous la force du galop, la rose opulente laisse son sillage dans l'air, il est amoureux. Elle l'aime, elle l'attend le coeur battant.
Djedi est une rose des sables : dès les premiers instants, on remarque que l'encens et le cuir se marient au vétiver et à des notes aromatiques pour un effet "sable du désert", un peu comme dans Ambre Sultan. Cet ensemble est d'une belle couleur dorée. La rose vient ensuite, une rose de damas d'une pureté rare mais opulente. Elle s'irise légèrement puis se fait accompagner des notes aux tonalités de cuir d'un beau jasmin. Un merveilleux patchouli, riche et profond, sans doute un peu de santal et de la mousse de chêne apportent leurs couleurs chaudes.
Rien n'est exagéré pour décrire ce parfum : Djedi est somptueux, Djedi sent le désert, le sable, le cuir et la soie, et c'est pour moi sans doute encore aujourd'hui le plus beau souvenir "parfum" de ma vie. Djedi est l'Orient de la grande époque Guerlain, l'Orient des milles et une nuits, un conte unique, qui m'a été raconté une seule fois et est resté gravé. Je demanderai bien à le vivre de nouveau, ne serait-ce que quelques minutes, mais un génie ne fait que de brèves apparitions et il n'y a malheureusement aucune chance qu'il revienne. En effet, refaire vivre un Djedi aujourd'hui tel que je l'ai senti il y a 13 ans semble tout simplement impossible. Pourquoi ? Et bien parce que les normes ont changé et Guerlain aussi. A l'époque, le flacon Baccarat Collector devait valoir 4000Frs. Aujourd'hui, je n'ose même pas imaginer le prix si je me réfère aux dernières éditions Baccarat lancées et au fameux Précieux Nectar. En outre, et comme certaines personnes accordent de la valeur à un parfum sur un autre registre que le mien, Guerlain ne se prive pas de cette clientèle. Pourquoi lui vendre un Djedi, un vrai nectar précieux, si elle achète un Précieux Nectar en étant sûr que s'en est un ? C'est peut être le cas, mais pas autant que Djedi. Un Méchant Loup et quelques autres peuvent bien déplorer cela, but "this is the wolrd we live in" !
Djedi est donc un rêve, que j'imagine sous les étoiles d'un désert brûlant, et c'est peut être mieux qu'il reste tel quel, même si j'aimerai le revivre un court instant...
Djedi 1926 ou 1996 est peut être référencé à l'Osmothèque de Versailles, quelqu'un le sait-il ?
Djedi est une rose des sables : dès les premiers instants, on remarque que l'encens et le cuir se marient au vétiver et à des notes aromatiques pour un effet "sable du désert", un peu comme dans Ambre Sultan. Cet ensemble est d'une belle couleur dorée. La rose vient ensuite, une rose de damas d'une pureté rare mais opulente. Elle s'irise légèrement puis se fait accompagner des notes aux tonalités de cuir d'un beau jasmin. Un merveilleux patchouli, riche et profond, sans doute un peu de santal et de la mousse de chêne apportent leurs couleurs chaudes.
Rien n'est exagéré pour décrire ce parfum : Djedi est somptueux, Djedi sent le désert, le sable, le cuir et la soie, et c'est pour moi sans doute encore aujourd'hui le plus beau souvenir "parfum" de ma vie. Djedi est l'Orient de la grande époque Guerlain, l'Orient des milles et une nuits, un conte unique, qui m'a été raconté une seule fois et est resté gravé. Je demanderai bien à le vivre de nouveau, ne serait-ce que quelques minutes, mais un génie ne fait que de brèves apparitions et il n'y a malheureusement aucune chance qu'il revienne. En effet, refaire vivre un Djedi aujourd'hui tel que je l'ai senti il y a 13 ans semble tout simplement impossible. Pourquoi ? Et bien parce que les normes ont changé et Guerlain aussi. A l'époque, le flacon Baccarat Collector devait valoir 4000Frs. Aujourd'hui, je n'ose même pas imaginer le prix si je me réfère aux dernières éditions Baccarat lancées et au fameux Précieux Nectar. En outre, et comme certaines personnes accordent de la valeur à un parfum sur un autre registre que le mien, Guerlain ne se prive pas de cette clientèle. Pourquoi lui vendre un Djedi, un vrai nectar précieux, si elle achète un Précieux Nectar en étant sûr que s'en est un ? C'est peut être le cas, mais pas autant que Djedi. Un Méchant Loup et quelques autres peuvent bien déplorer cela, but "this is the wolrd we live in" !
Djedi est donc un rêve, que j'imagine sous les étoiles d'un désert brûlant, et c'est peut être mieux qu'il reste tel quel, même si j'aimerai le revivre un court instant...
Djedi 1926 ou 1996 est peut être référencé à l'Osmothèque de Versailles, quelqu'un le sait-il ?
2 commentaires:
Bonsoir Le Méchant Loup.
Et oui, Djedi est une pure merveille ignorée hélas de la plupart des nez...
Pour moi aussi c'est sans doute le plus beau parfum au Monde, celui qui m'a procuré le plus d'émotion olfactive... Vraiment une Pure Merveille ce Chypre Vert très Cuir, très Riche au sens noble du terme.
J'ai en ma possession un flacon acheté par petite annonce... Hélas, il est "factice". Seul le flacon et le coffret sont vrais mais le flacon a été rempli "en échange" avec Shalimar. Excellent parfum aussi mais bien loin de Djedi (prononcer avec un i à la fin et non aïe).
Pour la réédition de 1996, ila avaient aussi vendus Djedi dans le flacon "abeille" en 250ml (ou 500ml je ne sais plus trop bien).
Pour info quand même, Djedi est bien présent à l'Osmothèque de Versailles. La 1ère fois que j'y suis allé, j'ai voulu le ressentir en effet. J'y étais même presque allé exclusivement pour ça. Le nez qui me l'a présenté ne le connaissait pas. Il l'a du coup senti brièvement par curriosité et m'a dit que ce ne serait plus possible de lancer un parfum comme cela de nos jours. Les modes ont changé. Djedi est trop chargé en notes cuirées, encens...
J4ai pu le ressentir à nouveau lors de conférences de l'Osmothèque.
Autre Merveille à découvrir aussi chez eux, Iris Gris de Jacques Fath (avec une qualité d'iris exceptionnelle mais qui va disparaître à la retraite du fabricant).
Et que dire de Fougères d'Houbigant ??? Une perfection...
Et oui, on est bien loin des soupes olfactives actuelles qui sentent plus le cahier des charges que la création olfactive.
Heureusement que certaines petites maisons se sont quand même lancées sur les parfums dits "de niche" tels Serge Lutens, By Kilian, Editions de Parfums Frédéric Malle et les excellentes créations d'Etat Libre d'Orange (Rien et Sécrétions Magnifiques sont de véritables ovnis olfactifs !!!).
Mais bon, aucun équivalent à Djedi hélas...
Cordialement.
J'ai pu respirer ce parfum il y a bien longtemps.
Je travaillais avec une femme qui portait cette merveille. Malheureusement elle le tenait de sa grand mère et je n'ai jamais pu m'en procurer.
Je crois n'avoir jamais vécu d'aussi merveilleux moments en la compagnie de cette femme qui était en accord parfait avec ce parfum.
J'ai bien tenté de la séduire mais hélas... elle a passé sa route et je garde en moi ce souvenir.
A quand une réédition ?...
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