
Le brief de départ aurait pu être : faire revivre une marque un peu au placard de manière cohérente et avec ambition ! Premièrement, choisissez un code qui l'identifie et la rend facilement lisible ; ici, c'est le fameux imprimé Vivara, du nom d'une ile italienne proche de Capri et véritable signature du style Emilio Pucci. Deuxièmement, faites jouer la synergie d'un grand groupe, en l'occurrence Lvmh
pour créer une émulation, y puiser l'inspiration et les ressources nécessaires ; dans ce Vivara Sole 149, on retrouve donc un peu de Diorstar, lui même dérivé de Diorissimo, et ce n'est à mon sens pas un mauvais choix. Troisièmement, définissez un flaconnage original, où le code choisi pour véhiculer l'image de la marque est bien visible et distribuez votre création bien en évidence dans un réseau que vous maîtrisez. Et voilà comment un jour, le Méchant Loup que je suis se retrouve devant un coup de coeur et décide d'en faire un article.

Le premier Vivara né il y a maintenant deux ans ne m'a pas spécialement marqué: assez féminin certes, mais un peu "déjà vu" et paré d'une note tubéreuse jasmin assez connotée 80's pas très fine. Pourtant, en prenant un peu de recul et si vous avez le style qui va bien, il est enveloppant par ses notes proches du tissus et de la laine et ce n'est pas franchement désagréable. Cette année, trois variations ont vu le jour, autour du soleil Sole 149, de l'eau Aqua 330 et du sable Sabbia
167. Celle que j'ai retenue aujourd'hui est celle autour du soleil et des fleurs et c'est Vivara Variozioni Sole 149. C'est un peu long à dire, mais on s'y fait, et pour vous repérer, c'est le flacon jaune.
Comme je le mentionnais un peu plus haut, on retrouve dans le sillage de cette variation un peu de Diorstar dans un registre moins fruité.
Je ne m'attarderai pas sur les notes mentionnées dans la presse qui ne présentent pas un grand intérêt et peuvent même fausser la donne. Je préfère évoquer une impression, des sensations. Une amie férue de muguet à qui je l'ai fait découvrir m'a spontanement parlé du Jardin de Batala en Martinique, et figurez vous que c'est exactement cela. Là où je ne percevais qu'un muguet plutôt vert, c'est donc un jardin qui s'offre à vous, dans une impression de verdeur opulente , de moiteur d'embruns légers, de fleurs et de fruits exotiques et tout cela, sous un soleil chatoyant.
En cela, il s'inscrit dans la lignée des floraux verts actuellement en vogue, et dans une belle "interpretazione". Facile à porter mais néanmoins signé, ce parfum est un coup de coeur et les illustrations me semblent bien traduire cette cohérence entre la fragrance, les couleurs et l'ambiance.
Comme je le mentionnais un peu plus haut, on retrouve dans le sillage de cette variation un peu de Diorstar dans un registre moins fruité.
Je ne m'attarderai pas sur les notes mentionnées dans la presse qui ne présentent pas un grand intérêt et peuvent même fausser la donne. Je préfère évoquer une impression, des sensations. Une amie férue de muguet à qui je l'ai fait découvrir m'a spontanement parlé du Jardin de Batala en Martinique, et figurez vous que c'est exactement cela. Là où je ne percevais qu'un muguet plutôt vert, c'est donc un jardin qui s'offre à vous, dans une impression de verdeur opulente , de moiteur d'embruns légers, de fleurs et de fruits exotiques et tout cela, sous un soleil chatoyant.

Par conséquent, si "il Cattivo Lupo" qui est en moi croise un jour une plantureuse italienne en jupe imprimée de vivara d'Emilio Pucci, il se pourrait bien qu'il trouve à ce muguet et à celle qui le porte un certain charme exotique non dénué d'un peu d'érotisme. Comme tout cela fait du bien, c'est bientôt le 1er mai. Envie de muguet ?